Full text of "Le franco-albertain (1973-04-04)"

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Mercredi le 4 avril 1973. Volume 6 Numéro 20 


000020000000080000000000000008200000000000000000620006 © € 


Des noms de rues bilingues 


à Falher 


Mercredi soir dernier avait 
lieu une réunion du conseil du 
village de Falher. Cette session 
du conseil avait été convoquée 
surtout pour discuter du fonc- 
tionnement du Rouet, le lieu de 
rencontre des jeunes, L'exécu- 
tif du Rouet assistait d'ailleurs 
à la réunion et c'est ainsi que 
nous avons puassister à un 
échange d'information entre le 
maire et des conseillers ain- 
si que les membres de l'exé- 
cutif du mouvement de jeunes 
au sujet des buts et opérations 
du Rouet de Falher, Les mem- 
bres du conseil du village avaient 
cru bon de convoquer cette ren- 
contre devant l'existence de cer- 
taines rumeurs voulant que des 
jeunes auraient consommé de la 
boisson et utilisé de la drogue 
dans les locaux du Rouet, Après 
une longue discussion sur le su- 
jet, il fut convenu d'aider les jeu- 
nes dans leur propre service 
d'ordre et d'inciter les parents 
de ces jeunes à collaborer avec 
le Rouet, ’ 


C'est peu après qu'un des 
membres de l'exécutif du Rouet 
interrogea le conseil sur son ac- 
tion devant la situation du fran- 
çais à Falher. Que ‘fait-on 
pour franciser les affiches pu- 
blicitaires des magasins? Pour- 
quoi ne pas changer le nom des 
rues? C'est alors que le maire 
se prononça en faveur de rendre 
bilingue le nom des rues de Fal- 
her, mais devant un manque de 
temps du conseil du village, 
il ne faudrait pas s'attendre 
que l'initiative serait prise par 
ce conseil. Le maire incita 
les jeunes à soumettre un pro- 
jet et reçut à ce sujet appro- 
bation unanime du conseil. Il 
n'en tient maintenant qu'aux jeu- 
nes de Falher de présenter un 
projet pour franciser les noms 
des rues. Il semble que le con- 
seil ait les fonds nécessaires 
pour effectuer les changements 
des panneaux des rues, Fal- 
her sera-t-elle ‘'la capitale 
du miel'' en français? 


Bureau d'information a Calgary 


SRE 


Coqueluche 


Le comité Action Calgary de 
la Société Franco-Canadienne de 
Calgary a inauguré un bureau 
d'information jeudi le 29 mars 
dernier, Ce centre d'informa- 
tion est situé dans l'ancien édi- 
fice du Y.W,C,A, 203 L 228, 12e 
avenue S,W, Calgary. Lors de 
la cérémonie d'ouverture prési- 
dée par Mme Gertrude Laing 
les responsables du projet ont 
pu s'entretenir autéléphone avec 
le premier ministre du Canada 
l'Honorable Pierre, E, Trudeau, 


Ce bureau d'information cons- 
titue un des trois moyens d'ac- 
tion utilisés par Action Calga- 
ry pour effectuer son étude sur 
la Francophonie Albertaine, 
Lors de son entretien télépho- 
nique le Premier Ministre a fé- 


voir page 12 


licité les organisateurs, etapro- 
fité de l'occasion pour indi- 
quer l'importance d'un tel bu- 
reau pour expliquer à la popu- 
lation les politiques du gouver- 
nement fédéral en ce qui a trait 
aux langues officielles et au bi- 
linguisme , ‘En entreprenant 
cette action vous allez aider 
les francophones de toutes les 
provinces du Canada a faire com- 
prendre notre point de vue! a 
déclaré M, Trudeau, 


Ce bureau sera animé par des 
bénévoles et il sera possible de 
se faire aider par ces gens 
les après-midi entre 1ih,00 et 
4h,00, Un service automatique 
enregistrera les messages en 
dehors des heures de bureau aux- 
quels les responsables répon- 
dront le lendemain, 


Elles 


MOTION 


- Attendu que l'Association Ca- 


nadienne-française de l'Alberta . 
cherche à grouper tous lesfran- 


cophones et francophiles qui ré 
sident sur le territoire civil de 


l'Alberta / 


‘= Attendu que tous ceux. qui 


croient à la nécessité d'un or- 
ganisme semblable, mettent leur 
espoir dans la participation des 
jeunes 


- Attendu qu'en plus de l'éligi- 
bilité, il est exigé la cotisation 
et que déjà les étudiants qui ont 


: moins de 25 ans peuvent être 
-i membres par la cotisation an- 
_: nuelle de $2,00 


: - Attendu que l'aspect culturel 
.: français. dans notre contexte al- 
. bertain demeure un défi valable 


: - Attendu qu'il existe mainte- 
-: nant une Association de jeunes 
qui a une juridiction provinciale 


Proposition a l'assemblée générale 
| de l'ACFA 


- Attendu que cette Association 
qui porte le nom de Francophonie 
Jeunesse de l'Alberta poursuit 
les mêmes Luts fondamentaux 
que l'ACFA, et que sa cottsatiôn . 
annuelle est de $2,00 ee 


- Attendu que Francophonie Jeu- 
nesse groupe déjà les jeunes 
Franco-albertains qui sont pour 
la plupart membres-dépendants, 
protégés par la Sécurité fami- 
Hale, et que la constitution pré- 
sente leur permet la carte de 
l'ACFA, s'ils la demandent, et le 
vote, s'ils ont au moins 18 ans 


QU'IL SOIT RESOLU QUE: 


Tous les membres de Franco- 
phonie Jeunesse soient spéciale 
ment invités À participer à. 
l'ACFA, et que leur cotisation 
annuelle à Francophonie Jeunes- 
se soit reconnue par l'Associa- 


‘tion, et que celle-ci leur donne 


le droit de vote et d'éligibilité, 
de leur 18e à leur 25e année 
d'âge, 

Proposé par Eugène Trottier 


Plaques d’immatriculations 


Le ministre des transports, 
Monsieur Clarence Copithorne, 
a annoncé que la date-limite 
imposée aux automobilistes pour 
se procurer leurs nouvelles pla- 
ques d'immatriculation avait été 
reportée d'un mois, c'est-à-dire 
qu'ils auront jusqu'à fin avril 


pour l'acheter, au lieu du 31 
mars, 

Monsieur Copithorne a fait 
cette annonce, le député créditis- 
te Dick Gruenwald ayant fait 
remarquer que la date-limite 
du 31 mars n'avait jamais été 
maintenue, 


Popcorn 


voir page 10 


voir page 8 


Page 2/Le Franco-Albertain, le 4 avril 1973 


SAMSDI le 7 avril: 
pile Dude, 140e 


SAMEDI le 


Radio-Canada inaugure 
vao tête de reseau 
onu Alberta 


Reconnaissant le progrès phé- 
noménal en Alberta dans la der- 
nière décennie, autant en popula- 
tion qu'en importance, la Cana- 
dian Broadcasting Corporation 
a annoncé tout récemment l'{- 
nauguration d'une Tête de Ré- 
seau de la division des Servi- 
ces Anglais avec son siège social 
à Edmonton, Le CBC a également 
annoncé la nomination de M, Wil-. 
fred Porth comme directeur ré- 
gional, L'inauguration de la Tê- 
te de Réseau et de la nomination 
de M, Porth sont en vigueur de- 
puis le ier avril 


E,S, Hallman, vice-président 
et gérant général de la Division 
des Services anglais du CBC, 
en annonçant l'inauguration, di- 
sait que l'Alberta est la quatriè- 
me plus grande province du Ca- 
nada, que sa population attein.… 
drait bientôt 2 millions et que 
les villes d'Edmonton et de Cal- 
gary croissent plus rapidement 
que toutes autres villes au pays. 


‘*’L'Alberta a développé un do- 
maine économique particulier, 
une mentalité et des aspirations 
bien différentes de la Saskatche- 
wan et du Manitoba, qui for- 
malent jusqu'à présent la région 
des Prairies du CBC avec son 
siège social à Winnipeg. '' 


L'Alberta est désservie par 
deux postes de radio, CBR à 
Calgary et CBX à Edmonton 
et deux postes de télévision, 
CBXT et CBXFT, 


Natif de Winnipeg, M, Porth, 
âgé de 51 ans, est avec CBC 
depuis 1953, Il acceptait le 
poste de gérant de CBC Ed- 
monton à l'automne 1970, M, 
Porth devient maintenant direc- 
teur régional de CBC pourlaré- 
gion de l'Alberta. 


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Ces personnes de differents âges et de 
differents milivux accomplissent des 
taches importantes et essentielles pour 


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Lettre ouverte 


Félicitations au TFE 


M, le Rédacteur, 


Nos félicitations les plus sin- 
cères au FTE qui vient de nous 
présenter ‘'Le Malade Imaginai- 
re", Nul doute qu'il a fallu beau- 
coup de travail pour mettre sur 
pied un spectacle d'envergure 
aussi professionnelle, 


D'après leprogramme, cetour 
de force fut réussi sans la coopé- 
ration d'un metteur en scène, 
Pourquoi n'a-t-on pas mentionné 
le nom de France Levasseur- 


Rectification 


Monsieur le Rédacteur, 


Dans l'article que nous vous 
avons envoyé sur l'Action Cal- 
gary'' et qui fut publié le 21 
mars 78, une erreur s'est glis- 
sée quant au financement du pro- 


ACFA - FJA 


Monsieur le rédacteur, 


N'étant pas membre de l'exé- 
cutif de l'ACFA provinciale, je 
ne peux prétendre y soumettre 
une motion, Cependant, j'assis- 
tais À la réunion de Bonnyville 
le 24 dernier, à titre de direc- 
teur de la Sécurité Familiale et 
j'avais un rapport à yprésenter. 
Nous savons que le conseil pro- 
vincial de Francophonie Jeu- 
nesse se réunissait également 
ce même samedi à Edmonton, 


A titre d'information et de 
sondage aux deux niveaux(ACFA 
et FJA) j'ai présenté en effet, 
un projet de motion que j'ai 
l'intention de soumettre (en tant 
que membre) à l'assemblée gé- 
nérale du 14 prochain, 


Cette présentation, je l'ai fai- 
te pour savoir si l'idée avancée 
pouvait être acceptable, préma- 
turée, ou même, non recevable, 


Lors du Rallye de Francopho- 
nie Jeunesse, beaucoup furent 
surpris de (ou de se) découvrir 
un tel groupe, avectant de valeur 
et de ressources, J'ai aussi été 
très impressionné en les voyant 
ensemble, sans pouvoir m'em- 
pêcher de penser au défi qu'ils 
doivent relever en décidant par 


Réponse à M. 


Re: Lettre ouverte de M. Jean 
Johnson dans le Franco du 28 
mars, p.2, 


M, Jean Johnson, 


Je voudrais répondre à vos 
quatre questions et en même 
temps À vos inquiétudes, Vos 
deux premières questions se li- 
sent comme telles: ‘'Pourquoi 
avons-nous besoin d'aide de l'ex- 
térieur pour une position dans le 
SAS? N'avons-nous pas assez de 
talent dans notre milieu pour ré. 
soudre ses problèmes?!" Il est 
possible de comprendre votre in. 
quiétude à ce sujet car le prablè- 
me a déjà existé dans le passé, 
Lors de nombreuses visites dans 
la province et de consultations 
avec la population, les gens nous 
ont dit à plusieurs reprises que le 
SAS ne devrait pas aller plus loin 


Ouimet qui s'est tant dévouée 
À la mise en scène de cette 
pièce? Il est regrettable qu'on 
ne puisse pas pouvoir reconnaf- 
tre ou même mentionner le nom 
de celle sans qui ce spectacle 
aurait peut-être été un fiasco. 


Félicitations à toi France, aux 
comédiens et à tous ceux qui ont 
collaboré à la réussite de ce 
chef-d'oeuvre, Nous avons passé 
une agréable soirée. 

Estelle Lord 
Claudette Roy 


jet. Le SAS, via le Secrétariat 
d'Etat a contribué pour $4,000 
alors que la SFCC pour $2,000, 


Claude Tellier 
Comité de publicité 


eux-mêmes de demeurer franco- 
phone, en Alberta, 


Je savais qu'ils existaient: les 
Laverdière À Girouxville, les 
Durant à Calgary, les Tailleur à 
Morinville et les Pearson à Ma- 
rié-Reine, Ce n'est pas nouveau, 
Ce qui pourrait l'être, ce serait 
que ces jeunes, collectivement, 
réalisent qu'ils sont, individuel- 
lement, partie intégrante de la 
francophonie albertaine, et qu'ils 
en sont déjà l'atout principal. 


L'esprit qui prédomine dans 
ma motion, qui a été modifiée 
à la suite des rencontres préci- 
tées, serait de leur laisser l'au- 
tonomie totale au sein de leur or- 
ganisation provinciale de jeu- 
nes, tout en leur permettant in- 
dividuellement, au fur et À me- 
sure qu'ils atteignent 18 ans, 
de pénétrer et d'influencer l'As- 
sociation de leurs parents (vi- 
sage actuel de l'ACFA) qui est, 
nous pouvons facilement l'ad- 
mettre, À la veille d'être la 
leur. 


En un mot, c'est leur faire 
confiance, en ouvrant bien gran- 
de la porte, sans y mettre de 
restrictions futiles, | 


Eugène Trottier 


jean Johnson 


que le Manitoba pour pêcher ses 
animateurs, A présent 11 y a 
trois animateurs qui travaillent: 
M. Jean-Claude Lajoie dans la 
région de Bonnyville, Mme Mar- 
guerite Dentinger dans la région 
de la Rivière-la-Paix et M, Fer- 
nando Girard à l'économie sous 
la Caisse Francalta, Un quatriè- 
me antmateur, M, Roland Géné- 
reux, commencera le ler mai 
dans la région de St-Paul, 


Comme vous le voyez, il en 
existe du talent albertain, Troi- 
sième et dernière question: 
"Pourquoi ne pas encourager 
nos jeunes à prendre ces postes 
au lieu de les décourager avec 
des excuses? Il faut avoir deux 
ans d'expérience pour remplir 
ces postes?'' Nous avons quatre 
postes vacants au sein du SAS: 


(Suite à la page 6) 


A BONNYVILLE 


Voyage du Club d’Art a 


Plusieurs 


re. 


Que d'animation et d'entrain! 
Pour certains d'entre eux ils'a- 
gissait de leur première visite 
dans la capitale provinciale; pour 
d'autres c'était le premier voya- 


ge en autobus, 


À chaque endroit des guides 
très complaisants ont suéveiller de 
la curiosité de nos jeunes visi- Debout, C 
teurs et leur faire apprécier ce 


jeunes élèves des 
classes d'art de Bonnyville se 
Souviendront longtemps du sa- 
medi 24 mars alors qu'ils se 
rendaient à Edmonton pour vi- 
sSiter la galerie des arts ainsi 
que la bibliothèque du centenai- 


ce 


qui s'offrait à leurs yeux, 


Les locaux spacieux destinés 
aux leçons pour enfants ainsi 
que l'abondance de matériaux 
suscitèrent plusieurs remarques 
d'envie de la part de nos élèves, 
À la bibliothèque, c'est le coin 
des enfants avec son mini-théâ- 
tre et tous ses animaux vivants 
qu! retint le plus d'attention, 


Avant de repartir le groupe 
passa admirer la sculpture des 
oies sauvages devant l'hôtel de 
ville, oeuvre du sculpteur Lio- 
nel Thomas de la Colombie Bri- 
tannique, 


Cette excursion avait été or 
ganisée par le club d'art de 
Bonnyville et les frais défrayés 
en partie par le Secrétariat d'E- 
tat par l'entremise du Comité 
Culturel local 


Au nombre des passagers se 
trouvaient 10 surveillants: Ma- 
rie-Claire Champagne, prési- 
dente du club, Soeur Florence 
Gagné, secrétaire, Mesdames I- 
sabelle Poulin, Josette Vincent 
ét Carmen Croteau, MM, Dale 
Niwa et André Szasklewicz, 
Miles Carmen Laing, Julie Alm, 
Mary Kay Maclean,. Vicky Ko- 
lodka et 33 enfants, 


Les responsables remercient 
sincèrement tous ceux qui ont 
collaboré au succès de cette ex- 
cursion et se sentent encouragés 
dans leurs initiatives qu'ils con- 
sidèrent vitales à l'épanouisse- 
ment complète de l'enfant, 


Photo: Soeur Florence Gagné 
Reportage: 
Champagne 


Activités à Bonayville 


Le 10 avril: 


Réunion annuelle du Club d'Art 
de Bonnyville à 8h,00 p,m, au 
Lakeshore Centre, Toute per- 
sonne intéressée est bienvenue, 


Le 15 avril: 


Exposition des oeuvres des en- 
fants au gymnase de l'Ecole élé… 


AVIS 


Nos abonnés qui changent d'adres- 
se sont priés de nous avertir deux 
semaines à l'avance de ce change- 
ment pour éviter les délais dans la 


livraison du journal. 


M. 


Amitié Fleuriste 


Le numéro à retenir: 


Fleurs pour toutes circonstances 


mentaire Notre-Dame de 1h,00 
à 5h.00 p.m., 
Du ler au 8 avril: 


Exposition des oeuvres d'un ar- 
tiste local, Marcel Hétu, à la 
bibliothèque de l'école secondai- 
re de Bonnyville (B.C.H,S,), Ou- 
vert durant la journée de 9h.00 à 
5h,00 et le samedi et dimanche 
soir de 7h,00 à 9h,00 p.m, 


FERD NADON 


BIJOUTIER 
REPARATION DE MONTRES 


ET BIJOUX 
en face de la “Bay” 
10115 - 102e rue, Edmonton 


Léonard Rousseau 
propriétaire 


476-2512 


d + mn 
armen Laing, 
Moquin, Michelle Chartrand, Laurette Fagnan, Nadine 
Champagne, Jan Champagne, Réginald Roy, 


NOTICE 


Mme Marie-Claire 


De gauche à droite: Suzan ne 


Bonne convalescence à nos mala- 
des: Mme Dumesnil, MM, ©, 
Lussier et Champoux ainsi qu'à 
Mme J, Lessard, mère de Mme 
Limoges et ancienne paroissien- 
ne de McLennan résidant actuel- 
lement à Maillardville, 


LL E EL) 


Le 13 mars M, et Mme Meardi 
accueillait un troisième enfant 
portant le nom de Joseph Da- 
mien Valentin et dont le parrain 
et marraine seront M, et Mme 
D, Meardi, oncle et tante de l'en- 
fant, 
LELS ET 


M. et Mme D, Kennedy sont de 
retour après un séjour de quel- 
ques mois à Edmonton où Don 
complèta avec succès un cours 
d'études à NAIT, 


M. Gérard Béland se rendait 
la semaine dernière à Edmonton 
en voyage d'affaires, Mme J, 
Deslauriers y est également en 


THE WELDING ACT 
"THE APPRENTICESHIP ACT 
THE TRADESMEN'S QUALIFICATION ACT 


1. McLennan Mme $, Frey 


visite chez ses enfants, 


CLÉ LE] 


Une bonne assistance des Fem- 
mes Chrétiennes et leurs amies 
participèrent au bingo organisé 
à la demeure de Mme O, St- 
Louis. Les gains financiers 
seront employés pour le camp 
des jeunes, 
LE LEE] 


La population entière se réjouit, 
lorsqu'à la séance de bienvenue 
en honneur de Mgr Légaré, M, 
Guy Pariseau, représentant de 
R,-C., fut présenté par le maf- 
tre de cérémonie M, Raymond 
Lamoureux (nous regrettons 
l'erreur commise dans le der- 
nier courrier concernant son 
nom)et annonça la venue pro- 
chaine des émissions françai- 
se à la télévision pour la région 
de Rivière-la-Paix,  Félicita- 
tions à tous ceux qui ont con- 
tribué au succès de cette en- 
treprise, 


The Department of Manpower and Labour is conducting a re- 
view of legislation relating to trade training and qualifications. 


Submissions from interested groups, organizations, and indi- 
viduals are invited. Briefs should be handwritten or typed and 
signed, and mailed to the Department of Manpower and 
Labour, Room 423, Legislative Building, Edmonton, Alberta, 
prior to May 4, 1973. 


Public Hearings will be held after the closing date for briefs at 
locations, times and dates to be announced later. All of those 
submitting briefs will be invited to appear at the Public Hear- 
ings. Those who wish to make written submissions only, must 


do so before May 31, 1972. 


Hon. Dr. A. E. Hohol 

Minister of Manpower and Labour 
Room 423, Legislative Building 
EDMONTON, Alberta 


(l GOVERNMENT OF 


Page 4/Le Franco-Albertain, le 4 avril 1973 


D'une pierre deux coups 


À la prochaine assemblée géné- 
rale de l'A.C,F.A,les personnes pré- 
sentes auront à prendre position sur 
deux propositions touchant la ques- 
tion de participation à l'A.C.F.A, 
La Société Franco-Canadienne de 
Calgary demande qu'on lui accorde 
le statut de représentante de l'AC, 
FA, à Calgary, ses membres de- 
venant ipso facto membres de fait 
de l'A.C.F.A, Dans une autre pro- 
position, M. Eugène Trottier deman- 
de que les jeunes du mouvement 
Francophonie Jeunesse soient spé- 
cialement invités à participer à l'A, 
C.F.A, et que leur cotisation an- 
nuelle à F.J,A, leur donne droit de 
vote à l'A,C,F.A, 


La première résolution vient des 
intéressés eux-mêmes tandis que la 
seconde constitue une offre faite 
à un mouvement de jeunes ne ve- 
nant pas de ses membres, Si on 
accepte le fait que les $2.00 payés 
par les jeunes à F.J.A, permettent 
automatiquement (en fait ils'agit de 


partie de l'A.C.F A.,il faut croire 
que le même raisonnement devrait 
s'appliquer dans le cas de Calga- 
ryl Etre actionnaire de la S.F.C.C. 
donnerait automatiquement le statut 
de membre de fait del'A.C.F,A, 


La S.F.C.C. propose que ses mem- 
bres n'aient pas à faire partie de 
la Sécurité Familiale pour devenir 
membre - or la proposition Trottier 
semble supposer que les jeunes de 
F.J, font déjà parti de la Sécurité 
Familiale! Quoi penser? 


1) Que toute forme de participa- 
tion implique avant tout la motiva- 
tion des membres, (Les jeunes ont- 
ils fait une demandé de participa- 
tion à l'A,C.F,A.) 2) Que l'union 
des forces actives de la Francopho- 
nie Albertaine est un impératif, 
3) Qu'il existe un besoin de cohé- 
rence dans une entreprise de ce gen- 
re (éligibilité des individus) 4) Que 
le sens même de membre doit è- 
tre exclu de toute forme indirecte 


5) Qu'un organisme doit assurer sa 
survie financière que dans le seul 
but de servir directement ses mem- 
bres, 6) Qu'il est urgent d'augmen- 
ter le nombre de membre de l'A, 
C.F.A., 


Dès lors il faut songer aux impli- 
cations financières de la notion de 
membre de l'A,C.F.A, S'il fallait 
payer $4.00 par année pour être mem- 
bre (règle universelle), il serait pos- 
sible de faire fonctionner un secré- 
tariat qui par l'existence de subven- 
tion des gouvernements à des projets 
pourrait s'engager dans des actions 
spécifiques, Il faut donc croire 
que ces propositions ne se veulent 
pas seulement de l'ordre des finances 
mais bien de la participation, Espé- 
rons que le débat portera vraiment 
sur ce point et qu'en ressortiront 
des réponses concrêtes à une AC, 
F,.A, beaucoup plus représentative 
de la Francophonie Albertaine, 


Arthur Gélinas. 


deux cartes de membres) de faire 


DOSSIER 


d'incitation ou de 


condition, 


L'éducation Coopérative 


Commentaires sur ‘Les Pen- 


sées du Mois'' - cf, ‘'Le Pont 
des Artisans Coopvie, page édi- 
toriale - fév -, mars, 1978, 


(Tiré de l'Education Coopéra- 
tive -La formation à un nouveau 
type d'homme, par Emile Bou- 
vier, s,j, Ph, D.) 


La Coopération y est mise sur 
le plan de la pensée par un é- 
conomiste bien respecté de nos 
universités, et on ne peut y a- 
mener d'appronfondissement, 
mais on peut tenter d'y ame- 
ner des éclaircissements sur le 
plan de l'intelligence universel- 
le, 

Procédons alors, par le tru- 
chement de citations et commen- 
taires: ‘'La coopération exige 
beaucoup des hommes capables 
d'assumer la fonction d'entre. 
preneur, non en tant que chefs 
d'entreprise... mais pour jouer 
leur rôle de souverains dans les 
assemblées générales'’, 

(Commentaires): 


Sans donc, être chefs d'entre- 
prises, ils peuvent et doivent 
toujours rester chefs des chefs 
(souverains) et maîftres de soi 
dans une entreprise qui va de 
l'intérêt particulier à l'intérêt 
commun: c'est ce qu'on appelle 
de nos jours ''participation!! ou 
‘‘engagement'', et. ajoutons 
à part entière'', là où ''l'as- 
semblée générale! estplus qu'u- 
ne assemblée électorale, 

Une enquête à ce sujet nous 
ferait probablement découvrir 
que la coopération se trouve 
plus de chefs à même ses rangs 
que tout autre mouvement, 

"Et {ls doivent être capables 
d'assumer collectivement cette 
fonction, donc avoir le sens de 
la solidarité et de la discipline 
collective'!, 


(Commentaires): 
Dire ‘‘'collectivement'!, ici, 
c'est dire ‘'ensemble'' de fa- 


çon coopérative, selon les nor- 
mes apprises, d'où connues, 


La ‘discipline collective't fait 
suite à une étude collective, puis- 
que ‘‘discipline'' nous vient d'un 
mot (disco) qui veut dire ‘'ap- 
prendre!!, 

11 importe donc de savoir de 
quoi fl s'agit pour répondre à la 
question du maréchal Foch, v.g, 
“De quoi s'agit-117'!, et c'est le 
but que se propose d'atteindre 
FRANCALTA, dans ses chroni- 
ques qui lui font devoir d'instrui- 
re, 

Bien discipliné donc, on obéit 
aux normes, car n'obêir qu'aux 
hommes, ça c'est à jamais a- 
véré dangereux de malentendus, 

La ‘'solidarité'' est la forme 
ultime de la coopération, puis- 
qu'on y vise de ce qui fait un 
de l'intérêt commun, pour ne di- 
re unanime, servant aussi bien 
à l'intérêt particulier, Suffise de 
se souvenir que le solidaire n'est 
à jamais solitaire, 

"La coopération a donc besoin 
d'hommes d'une qualité supé- 
rieure à la moyenne'!, 

(Commentaires): 

Il ne s'agit ici de supériorité 
hiérarchique qui n'est qu'une su 
périorité superficielle, officiali- 
sée de son conventionnel exigé, 
mais il s'agit bien de supério- 
rité supportée d'infériorité co. 
existentielle et distrihutive de 
qualité générale, générative et 
généreuse, d'où coopérative, 

La moyenne, n'étant pas né- 
cessairement normale, mais de- 
vant être considérée commuta- 
tive autant que distributive, les 
sens de supériorité et d'infé- 
riorité peuvent converger vers 
les mêmes niveaux, silepremier 
veut bien y condescendre, et le 
dernier y aspirer ou s'y éle. 
ver, 

L'infériorité se fait souvent 
intériorité-et 1à où la supériori- 
té ne se fait antérieure à l'in- 
térieur, les deux ne feraient 
ni complexe où réflexe de ce qui 
n'est sage, 

C'est ce qui fait à la fois 
sa force (à la coopération) si 
elle trouve de tels hommes, 


et sa faiblesse, si elle ne les 
trouve pas, Elle tire l'hom- 
me vers le haut"! 


(Commentaires): 
- L'union fait la force, que 
dit-on, 


La coopération ferait union 
plus forte en ce qu'elle serait 
union oeuvrante aussi bien qu'u- 
nion disante (ou prêchante), 

Si elle tire, c'est qu'elle at- 
tire, aussi, l'homme (inclus mâ- 
les et femelles) de qualité, vers 
le haut, c'est-à-dire À sa hau- 
teur, ou à ce niveau nivelant 
de verticalité en horizontalité, 
faute d'expressions mieux con- 
venues de la norme pour la for- 
me, 


Les objectivités..., les é- 
checs,.., ne viennent presque ja- 
mais de ce que l'idée coopéra- 
tive soit fausse, ou de.ce que 
le principe coopératif soit mau- 
vais!"!, 

(Commentaires): 

Quand l'idée est ''fausse!' ou 
quand le principeest''mauvais!", 
c'est une dictée de la velléité 
malveillante: ça ne fait donc 
pas principe, mais plutôt loi 
insensée, 

Les objections exagérées 
viennent des intérêts trop per- 
sonnels; les échecs, du peu d'in- 
térêt commun, 


Si l'idée coopérative était 
fausse, elle ne serait coopéra- 
tive (vérité de La Palicel) et 
l'idée n'en serait réalisable, 
bien que la réalité, de cet idéal 
à répandre et auquel répondre, 
ne soit encore universelle, elle 
fait son petit train de chemin 
vers l'éternel, dont elle est un 
des principes vitaux, 

"Ils ne viennent toujours de 
ce que les hommes ne sont pas 
ou n'ont pas été à La hauteur, 
des exigences de la coopération: 
ignorance, incompétence, indivi- 
dualisme {rresponsapilité,ahsen- 
ce d'intégrité et d'esprit coopé- 
ratif, méfiance mutuelle'!, 

(Commentaires): 


Ceci se lit comme si ''igno- 
rance, incompétence, etc, etc, 
étaient des ‘'exigences de la coo- 
pération'!. 

(Faudrait peut-être se douter 
de ce que c'est une faille ty- 
pographique,) 


Mais, parfois, telle erreur 
se glisse À l'insu des metlleurs 
penseurs, tel Emile Bouvier, é- 
conomiste émérite, et bien qu'on 
fasse l'effort de se relire, on 
peut à jamais s'aveugler d'er- 
reurs, surtout si elles sont nô- 
tres, 

Faisons donc précéder 'igno- 
rance, incompétence, etc, etc, de 
“’bar'' pour faire semblant de 
corriger. 

“Par contre, les réussites de 
la coopération sont presque tou- 
jours à base d'éducation'!, 

(Commentaires): 

Et si l'éducation étaittoujours 
à base de coopération, {1 serait 
d'autant plus vrai de dire que: 

"I y a toujours une affinité 
entre les éducateurs et coopé- 
rateurs à tel point qu'un éduca- 
teur américain aux Indes affir- 
mait que la coopération exige 
l'une révolution des attitudes, 
des habitudes et desidées'!, 

(Commentaires): 


(Note: 11 faut croire que ces 


notes datent de longtemps, car 
"Les Indes'! étant de nos jours 


Le Franco 


REDACTEUR: Arthur Gélinas 


Hebdomadaire français dévoué aux 
intérêts des francophones de l'Alberta 
Met sans appartenance politique 
TARIFS D'ABONNEMENT: 

Tan: $5.00 

2 ans: $9,00 


Etats-Unis et autres pays étrangers: 
$7,50 par année 


SECRETAIRES À LA REDACTION: 


Publié le mercredi à 10010 - 109e rue, 
Edmonton 14, Alberta | 


politiquement, sinon religieuse, 
unifiées on dit maintenant: en 
Inde), 


Si la révolution était bien vue 
de ce qu'elle est en réalité et 
de ce qu'elle dit vraiment, on 
dirait d'elle qu'elle est: 


- En, et d'une, évolution conti- 
nue et réitérative de principes 
primordiaux bien établis, incon- 
nus ou non, de l'éternel dé- 
couvert ou non, 

Que telle révolution en évolu- 
tion (à bien dire de ‘'développe- 
ment‘) puisse être retardée, 
d'ou lente, c'est que le néga- 
tivisme envers la coopération 
se fait plus positif que lie po- 
sitivisme: chose difficile de 
compréhension, mais nécessaire 
à constater, tout chose insensée 
n'étant à comprendre, rien qu'à 
constater, 

Confondre l'idée de la révo- 
lution avec celle de la révolte 
et la rébellion, c'est ce qui re- 
tarde l'intelligence de l'évolu- 
tion continue, dite ‘'continuum!" 
en comologie, 


S'il est permis à un ancien 
élève de critiquer son profes- 
seur, qu'il me soit permis de 
critiquer l'emploi excessif de 
l'idée d'exigence, qui inspire 
très peu du sens coopératif, 
VAE 


Louise Chartrand 
Ginette Brown 
Marie-Thérèse Dentinger 


PUBLICITAIRE: Josaphat Baril 
Tél.: 422-0388 


HEBDO 
DU CANADA 


Courrier de la deuxième classe 
Enrégistrement no. 1881 


Provinciales Locales 


Provinciales Locales 


Provinciales 


Le Franco-Albertain, le 4 avril 1973/Page 5 


Le Dr. Roger Motut reçoit le prix Samuel de Champlain 


Samedi soir dernier lors d'une 
soirée organisée par le Club Ri- 
chelieu d'Edmonton, M, Déchè. 
ne présenta au Dr Roger Motut 
le certificat du prix S, de Cham- 
plain. Voici le texte de l'allo- 
cutionprononcée à cette occasion 
par M, Déchène, 


M, le Président, 


Je vous remercie de votre a 
mabilité qui me permet de pro- 
fiter de cette grandiose soirée 
du Club Richelieu-Edmonton 
pour présenter à un de nos 
membres le certificat du Prix 
Samuel de Champlain, C'est en 
qualité de représentant du Con- 
se{l de la Vie française en Amé- 
rique, dont j'étais encore il n'y 
a pas longtemps le Président 
que je vous demande l'indulgen- 
ce de quelques minutes, 


Le Conseil de la Vie fran- 
çaise a pour mission le sou- 
tien et la défense des intérêts 
nationaux des populations de lan- 
gue française et le maintien des 
traditions de l'esprit français en 
Amérique du Nord. 


Parmi les nombreuses réali- 


Paulette Laplante Vimy 


Simone Doucet Rivière la- Paix 


sations qui ont suivi sa fondation 
en 1937 il en est une qui té- 
moigne du souci que le Conseil 
a toujours démontré envers les 
francophones vivant à l'extérieur 
du Québec, C'est le Prix Sa- 
muel de Champlain, qui couron- 
ne des oeuvres littéraires en 
français par des auteurs qui ne 
vivent pas dans la vieille Pro- 
vince, Il vaut à son récipien- 
daire un prix de $500.00 et le 
classe parmi les rangs d'auteurs 
tels que le regretté chanoine 
Groulx, M. Gustave Lanctôt et 
Mme Alice Lemieux Lévesque, 


Or voici que l'an dernier l'un 
des nôtres a été choisi par un 
jury d'une haute compétence pour 
recevoir cet honneur, Nous le 
connsaissons comme instituteur 
dévoué et compétent, Nous l'a- 
vons vu devenir professeur à 
l'Université, venir doyen de la 
Faculté des Langues romanes 
et.chef de son département, 


Nous avons bénéficié de son 
dévouement dans toutes nos as- 
soctations nationales et surtout 
comme président de l'A,C,F,A, 
I1 est. encore aujourd'hui prési- 
dent de notre poste français de 
radio administré par Radio-Ed- 


Sossion 
pour le clergé 


Du 7 au 10 mai se tiendra 
À Falher une session pour tout 
le clergé de l'archidiocèse sur 
La Pastorale du Mariage'', M, 
l'abbé Charles Halpin, chance- 
Her de l'archidiocèse de Win- 
nipeg, animera cette session en 
français, 


Les autres détails du pro- 
gramme seront bientôt commu- 


niqués par le R,P, Jacques John- 


son, 0,m,l. 


Pacom in Terris 


Le 8 avril, les évêques cana- 
diesn suggèrent que l'on souli- 
gne dans nos milieux respectifs 
le dixième anniversaire de l'En- 
cyclique ‘’Pacem in Terris'", 


C'est À la suite d'un souhait 
de ‘'La Commission Pontificale 
Justice et Paix'' que ce grand 
événement suscite desinitiatives 
locales, 


Elaine Collins “Edmonton 


Banquet Mlle Cabane à Sucre 


samedi 7 avril au Purple Dude 
140e avenue et St-Albert Trail 


7h00 
7h.30 


$5.00 par 


monton Ltée, 


Vous avez sans doute reconnu 
notre bon ami Roger Motut, mais 
nous ne connaissons pas tous son 
talent de littérateur et sa cupa- 
cité pour les recherches his- 
toriques appronfondies, 


Or voici qu'en poursuivant ses 
études doctorales il a écrit une 
thèse sur l'oeuvre de François 
Weyer, écrivain, journaliste, 
fermier venu de France au dé- 
but du siècle pour s'installer 
au Manitoba, C'est ce document 
important au point de vue histo- 
rique et d'une qualité littérai- 
re aussi haute qui a valu à Ro- 
ger Motut, le Prix Champlain, 
Il à d'autant plus de mérite 
que le travail de son sujet s'es- 
tompe dans le passé. On peut 
aussi dire que ceux qui se 
souviennent de François Weyer 
ne partagent pas tous une grande 
admiration envers lui, surtout 
à cause de certaines de ses opi- 
nions considérées à son époque 
comme anti-cléricales, 


Il n'a malheureusement pas 
encore été possible de faire pu- 
blier le travail du Dr Motut 
et pour cette raison, son oeu- 


Cocktails 


Marianne Olivier -Calgary 


vre n'est pas aussi connue qu'el- 
le mériterait de l'être, Le 
Prix Champlain qui la couronne 
devrait aider à sa diffusion, 


Quant à nous, et je crois 
ici être votre Interprète, nous 
félicitons. son auteur, Nous le 
remercions de l'honneur qu'il 
apporte à notre Province, Nous 
remercions son épouse de l'ap- 
pui fourni à son mari en sup- 
portant ses longues absences du 
foyer et en consentant de nom- 
breux sacrifices pour permettre 
à Roger de poursuivre ses re- 
cherches, 


C'est un honneur pour moi, 
grâce au mandat du Conseil de 
la Vie française, de remettre 
publiquement au Dr Roger Mo- 
tut le certificat qui fait foi de 
son succès, Il est depuis de- 
venu mon successeur au Conseil, 
comme représentant de l'Alber- 
ta, Je l'en félicite et lui sou- 
haite dans ce nouveau domaine 
une longue et fructueuse partici- 
pation au travail de ce Conseil. 


Richelieu/Motut, veuillez ap- 
procher et recevoir le parche- 
min qui vous est destiné depuis 
longtemps. 


Smorgasbord et Vin 


personne ou 


$9.00 par couple 


Centre d'expérience préscolaire 


Le Centre d'e expérience pré- scolaire garde 


Locales Provinciales 


M. McMahon 
accepte de se 
porter candidat 


a la présidence 
de l’ACFA 


Comme nous l'annoncions dans 
notre édition de la semaine der- 
nière M, François McMahon a 
accepté de se porter candidat à" 
la présidence de l'A,C,F,A, M, 
McMahon qui est doyen du Col- 
lège Universitaire St-Jeanestun 
membre actif de l'A,C,F,A, il 
fait partie de plusieurs comités 
de l'organisme, On se souvien- 
dra que le comité de sélection 
avait proposé M, McMahon com- 
me candidat à La réunion de l'exé- 
cutif de l'A,C,F,A, tenue à Bon- 
nyville le 24 mars, McMahon 
après quelques jours de réflex- 
ion annonçait la semaine derniè- 
re ses intentions, A date il 
est le seul candidat à la prési- 
dence et on sait que les élec- 
tions auront lieu samedi le 14 
avril lors de l'assemblée géné- 
rale de l'A,C,F.A, 


Doris Buissière -St-Paul 


Marguerite Laforce -Bonnyville 


Dome LUN cs 


vos enfants de 3 à 5 ans à temps plein ou à 


temps partiel, 


Soins professionels 


EN FRANCAIS, 


- Repas chaud équilibré et collations 
- Matériel éducatif de haute qualité 


- De 8h.00 à 


18h,00, du lundi au vendredi 


- Licencié par le gouvernement provincial 
- Frais de garde d'après le salaire des pa- 


rents 


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Page 6/Le Franco-Aibertain, le 4 avril 1973 


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Gus Ricard de Morinville 


1) animateur- jeunesse - ce sera 
sans doute un jeunel 


2) animateur à l'information - à 
date trois demandes nous sont 
parvenues de jeunes de l'Alberta 


3) animateur pour les régions 
d'Edmonton, Morinville- Legal et 
Beaumont, Egalement les trois 
demandes reçues sont de jeunes 
de l'Alberta 


4) animateur coordonnateur - 
aucune demande formelle n'aété 
faite; le seul poste où l'on de- 


Se grouper pour 


J'ai lu avec intérêt votre ar- 
ticie Monsieur Paui Mahé, Je 
suis d'accord avec vous, je crois 
que si nous nous groupions sur 
tous les fronts, le monde chan- 
gerait pour le meilleur, La Vier- 
ge à Fatima a dit que si le monde 
faisait pénitence il y aurait la 
paix, sinon ce sera la guerre et 
la dssension, Je crois sincère- 
ment qu'il faut prier et aussi a- 


Lettre ouverte 


La pensee du 


linguiste 


De la formation 
de notre langue 


Il ne faut pas croire qu'un beau 
jour, les Gaulois devenus Français 
décidèrent d'abandonner le latin et 
se mirent, comme un seul homme, 
à employer la langue de leur pays 
naissant, c'est-à-dire le français, 
Rien ne se fait en un jour, Une 
tendance se précisa d'abord et se 
développa graduellement, Notrelan- 
gue bénéficia de nombreux apports: 
celtes, germaniques etc, Les éru- 
dits parlaient et écrivaient le latin 
classique, Mais il existait un autre 
latin, celui que parlaient les troupes 
romaines et le peuple. Un latin 
de niveau familier et populaire qui 
pénétra profondémentles divers idio- 
mes gaulois. Les Gaulois répétè- 
rent à leur façon les mots latins en 
altérant la prononciation. Toute- 
fois, la partie savante de notre vo- 
cabulaire tire son origine, non pas 
de la langue parlée par le peuple, 
mais des oeuvres d'imagination et 
des livres des érutits. Ces derniers 
francisèrent si l'on peut dire, les 
mots latins en modifiant la termi- 
naison le moins possible. Donc, il 
y eut deux procédés de formation 
de termes français: l'un populaire 
et spontané et l'autre artificiel et 
érudit, fPotio'', par exemple a 
donné ‘''poison'', forme populaire puis 
l'potion'", forme savante, 


En 1549, paraissait la Défense et 


illustration de la langue française 
de Joachim Du Bellay. Le poète, 
inquiet de la pauvreté de la langue 
française de l'époque, recommandait 
de l'enrichir, non seulementavec des 
mots alors utilisés dans les provin- 
ces de l'rance, mais aussi d'y in- 
clure des termes latins et grecs, 
Ronsard était du mêmeavisetse pro- 
clama le premier auteur lyrique fran- 
çais, Mais le nouveau vocabulaire 
était trop différent, Il souleva de 
nombreuses protestations, Plus tard, 
vieilli et peut-être assagi par lesans, 
Ronsard renonça au style pompeux 
et obscur de ses premières oeuvres, 
Il modéra ses ‘''élans de jeunesse! 
qui l'avaient amené à utiliser jadis 
trop de mots nouveaux empruntés 
au latin et au grec, Il tourna le 
dos à ses imitateurs qui vraiment 
fl'allaient trop loin'', L'invasion du 
français par des termes étrangers 
en était devenue ridicule, Ronsard 
devint alors ce qui fit plus tard 
sa renommée: le défenseur delalan- 
gue française ''vulgaire!'" Il préco- 
nisa l'emploi de termes régionaux 
‘fpourvu qu'ils soient bons'', Les 
poètes de la Pléiade, ces septgrands 
poètes français parmi lesquels se 
trouvent Ronsard et Du Bellay, ont 
enrichi la langue française de deux 
façons: en proclamant la dignité du 
français vulgaire, et en l'étendant 
et le perfectionnant, 


gir, 


Ayons le courage de nous 


Suite de dossier 


Au lieu de dire: 
‘La coopération exige,..!" 


Dire: 
- La coopération demande... 
Puis, au lieu de dire: 
l'exigences de la coopéra- 
tion..." 


Dire: 
règles (normes) de la coopéra- 
tion... 


Enfin au lieu de dire: 


‘’la coopération exige une ré-" 


volution...'! 


Dire: 
- la coopération engage à la ré- 
volution, ou prescrit une révo- 
lution 

L'idée (plus souvent fausse) 
d'exigence, tendancieuse en ce 
qu'elle inclut trop souvent l'ex- 


(SUITE DE LA PAGE 2) 


mande deux ans d'expérience à 
cause de la grande responsabi. 
lité de ce travail et aussi une 
connaissance des techniques d'a. 


nimation pour lui permettre 
d'assister les autres anima 
teurs, 


En passant, un jeune dans les 
cas mentionnés, c'est quelqu'un 
ayant moins de 30 ans, Que 
les intéressés s' approchent; il 
y à du travail à faire, 


Henri P, Lemire, 
Président du SAS 


lutter 


grouper pour iutter, Je veux 
bien que nous fassions despres- 
sions sur le gouvernement contre 
la vente d'armes destinés à la 
guerre, mais il faut le faire en. 
semble, Nous nous sommes op- 
posés en groupe contre l'avorte_ 
ment et ça ne peut qu'aider, Il 
faut avoir le courage d'attaquer 
sur tous les fronts, 


Mme Jeanne Noël 


travagance et l'outrance en ma- 
tière d'autorité excessive, affai- 
blit le sens à porter à l'idée de 
coopération, v.g, 


- Oeuvrer dans le sens de 
l'intérêt commun, sans pour au- 
tant, négliger l'intérêt particu- 
lier, 


Or ce qui ‘'exige'! peut mieux 
servir l'intérêt trop personnel 
que l'intérêt commun: ça por- 
te à infliger et affliger plutôt 
qu'à imposer de soi, 

Emile Bouvier n'en est moins 
penseur, non seulement en ce 
qu'il pense en lui-même, maisen 
ce qu'il nous fait penser ennous- 
mêmes, 

Si ça n'est là une idée pri- 
mordiale de la coopération, je 
ne sais ce qui en est, 


BJT, 


L'OFFICE DE LA LANGUE FRAIÇAISE PRÉSENTE 


M Dole 


TEXTE: L-P BEGUIN 


NOUS ALLONS RLFAIRE À 
LIVINES KROGM AVEC 
TAPIS MUR A MUR 


D 5 


NOTRE 


SSIN:R HUNTER 


ar 
de PS 


Chez la cousine snob, Délima et Fleurette ‘écoutent la grande 
précieuse leur en mettre ‘'plein la vue'' avec ses projets de ré- 


novation, 


Délima corrige mentalement le mot ‘‘'living room 


en le remplaçant par '‘vivoir'' ou ‘'salle de séjour'! Et elle sait 


que tapis ‘'mur à mur'!, 
l'moquette'' en français, 
nel 


anglicisme de ‘'wall to wail'' se dit 
Mais essayez de le dire à la cousi- 


DES HOMMES ET DES CHOSES DES HOMMES. 
= = MSSES DES POMMES 


le rapport Sorensen 
sur la sexualité des adolescents 


américains 


e des expériences 
sexuelles précoces 


e l'amour plus impor-. 
tant que le mariage : 


e utilisation mitigée 


des contraceptifs 


Chacun savait que les jeunes 
faisaient l'expérience des rela- 
tions sexuelles beaucoup plus tôt 
que leurs afhés. Un rapport, le 
rapport Sorenson, vient de le 
confirmer, 52% des 13-19 inter- 
rogés dans le cadre d'une vaste 
enquête menée aux Etats-Unis, 
ont révélé avoir fait l'amour, 
Chez ceux de 15 ans et plus, la 
proportion grimpe à 68%, et à 
19 ans, la virginité n'es plus le 
lot que de 5%, 


La majorité des jeunes in- 
terrogés ont déclaré qu'ils ju- 
geaient l'attitude des Eglises né- 
gative, 49% croient que les re- 
ligions enseignent que la jouis- 
sance sexuelleestunpéché, Plus 
significatif encore: 37% estiment 
que ce ‘'négativisme'' éloigne 
les jeunes de la religton, 


Avec les parents, la coupure 
parait moins radicale, 80% des 
jeunes disent avoir beaucoup de 
respect pour les idées et opi- 
nions de leurs parents, Mais 
ce pourcentage, révélateur de la 
tolérance des jeunes, n'en ca- 
che pas moins une insatisfac- 
tion profonde. 68% d'entre eux 
expriment le désir de voir leurs 
parents partager davantage leurs 
points de vue sur la vie et la 
société, et seulement 36% disent 
partager l'opinion de leurs pa- 
rents sur la sexualité, 


Bien que la recherche de la 
liberté sexuelle ne constitue que 
rarement l'unique motif de rup- 
ture entre parents et enfants, 
il n'en constitue pas moins un 
facteur de désunion, 58% des jeu- 
nes estiment que cette recherche 
est un des motifs d'abandon du 
foyer, 


Ce besoin d'indépendance sex- 
uelle exprimé et vécu en dépit 
de l'oppposition parentale et re- 
ligieuse, doit être situé dans un 
contexte plus global, 90% des 
jeunes jugent de première im- 
portance d'avoir des valeurs 
personnelles et 84% estiment 
qu'ils doivent juger eux-mêmes 
ce qui est bien et ce qui est 
mal en matière de sexualité, 


Sur bien des points leurs opi- 
nions sont plus tolérantes et per- 
missives que celles de leurs af- 
nés, Ainsi, la virginité n'est 
pas exigée de la femme au mo- 
ment du mariage, 86% soutien- 
nent qu'il n'y a rien de mal à 
la sexualité en dehors du ma- 
riage, 


Même libéralité 4 l'égard de 


Bien que 9% 
seulement des jeunes interrogés 
avouent être homosexuels, la 
plupart approuvent le compor- 
tement homosexuel, 


l'homosexualité. 


Bien que précoces et curieux 
en matière de sexualité, les 
jeunes ne surestiment pas cet- 
te valeur, Pour 82%, la sexua- 
lité n'est pas la composante 
la plus importante de l'amour, 
Certains soutiennent même que 
la sexualité n'est pas essentielle 
À l'amour, 


Pour 34%, la sexualité est un 
moyen de communiquer plus in- 
tensément avec quelqu'un, Les 
valeurs de communication, de 
partage et d'échange sont dures- 
te cotées très haut par les jeu- 
nes de l'échantillon, Pour la 
plupart, ce sont les fondements 
mêmes de l'amour. 


L'amour durable ne constitue 
pas nécessairement un idéal pour 
les jeunes, Près de 60% croient 
qu'il est possible d'aimer réelle. 
ment et intensément quelqu'un 
pour quelques années, Ce qui 
n'implique pas qu'on ne croit pas 
à l'amour durable, 70% croient 
encore, mais la plupart ne sou- 
haitent pas connaître cetype d'a- 
mour au cours de leur adoles- 
cence, 


Bien que l'amour soit pour les 
jeunes une valeur beaucoup plus 
importante que le mariage, cette 
institution ne semble pas devoir 
être rejetée, 88% de ceux qui 
commencent À expérimenter la 
relation amoureuse, croient que 
le mariage rend plus intense 
la plaisir érotique ‘'parce que 
les gens savent alors qu'ils s'ap- 
partiennent vraiment'", 


Selon le rapport Sorenson, 
la première relation sexuelle 


rehausse l'estime qu'ont les gar- 


çons d'eux-mêmes, Ceux-cian- 


ticipent davantage les plaisirs 
de la relation sexuelle et tirent 
davantage de satisfaction deleur 
première expérience, De sur- 
croft, ils ont l'impression d'a- 
avoir mûri, Les filles éprou- 
vent généralement moins de 
jouissances lors de leur pre- 
mière expérience et bien qu'el- 
les ne soient pas déçues ou lé- 
sées, il arrive qu'elles jugent 
leur partenaire ‘‘insensible'!, 


Contrairement à ce que l'on 
pourrait attendre d'une jeunesse 
par ailleurs aussi délurée, les 
moyens contraceptifs ne sont 
pas largement répandus, faute 
peut être d'une éducation sexuel- 
le adéquate. Ainsi, 28% des fil- 
les qui ont déjà fait l'amour, a- 
vouent avoir été enceintes, Pour 
pallier à une grossesse non dési- 
rée, moins du quart sont en fa- 
veur de l'avortement, 70% pré- 
fèrent garder l'enfant, 


Il faut noter toutefois que les 
jeunes se montrent plus tolérants 
à l'égard de l'avortement lors- 
qu'il s'agit des autres. 51% sont 
en faveur, à certaines conditions 
et cette proportion grimpe à 59% 
chez ceux qui ont fait l'expérien- 
ce de la relation sexuelle, 


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Le Franco-Albertain, le 4 avril 1973/Page 7 


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DEVINETTE 


POPCORN et la baleine 


Le plus grand animal qui ait jamais 
existe, à la lumière des connaissances de 
nos naturalistes, est la baleine bleue. 
Elle peut atteindre 95 pieds de long et 
peser jusqu'à 140 tonnes, dépassant de 
loin la taille d'un dinosaure, ce grand 
reptile disparu de nos jours. On retrouve 
la baleine dans presque tous les coins du 
monde, de l'océan Pacifique à l'océan 
Atlantique, en passant par l'océan Arcti- 
que et l'océan Antarctique. Notons que 
c'est dans l'Antarctique que se situent 
les plus grandes concentrations de ces 
cétacés. 


Il est intéressant de souligner que ces 
animaux ont été jadis des mammiféres 
terrestres. L'étude anatomique de la ba- 


leine permet de déceler des rudiments 
d'organes qui en constituent une preuve 
irréfutable. À première vue, c'est assez 
étonnant, mais la nature renferme des 
secrets qui dépassent de loin toute fic- 
tion. Une autre caractéristique de cette 
géante, c'est qu'en plongée elle doit re- 
tenir sa respiraton. Eh oui! Tout comme 
vous, mes petits amm...is mais à la gran- 
de différence qu'elle est capable de rete- 
nir son souffle pendant 45 minutes d'af- 
filée. Enfin, la baleine est dépourvue 
d'organe vocal, elle ne peut malheureu- 
sement pas chanter lorsqu'elle prend 
son bain. Pauvre baleine, qui, muette 


comme une carpe, ne peut crier son dé-. 


sappointement! 


QUEL EST L'ANIMAi QUI 
PORTE UN PYJAMA 
EN TOUT TEMPS? 


Quel chemin doit-il emprunter pour rejoindre son poney! 


Le Franco-Albertain, le 4 avri] 1973/Page 9 


LE 14 AVRIL 1973 À 9h.00 a.m. 
AU MUSÉE PROVINCIAL 


FRANCALTA, S.AS. 
FRANCO-ALBERTAIN, 
C.H.F.A,. SECURITE FAMILIALE 
ETC. 


EE 


Rapport du Président Ë 


t 


Fr 


Proposition Trottier 


Proposition de la SFCC 


Rapports des régionales 


Election d’un President 


| Proposition Trettier L 


Qu'il soit résolu que: 


. Proposition de la SFCC 


Contrairement à ce qui est stipu- 


Page 10/Le Franco-Albertain, le 4 avril 1973 


cles 


Bref contre 


La Fédération des Femmes 
canadiennes-françaises, Section 
régionale ‘'Jean Patoine'', s'op- 
pose à la légalisation de l'avor- 
tement non-thérapeutique. 


Introduction 


1, L'avortement est inaccepta- 
ble parce qu'il est l'assassinat 
prénatal d'un être humain faible 
et fragile, Le besoin d'avorte- 
ment est chez la femme un be- 
soin pathologique, un signe de 
déséquilibre psychologique gra- 
ve (1). 


2. Les embryologistes s'accor- 
dent pour déclarer que la vie 
humaine commence à la con- 
ception, 


3. Le respect de la vie humaine 
rejoint l'instinct de conservation 
que les humains ne pourraient 
ignorer sans se détruire eux- 
mêmes. Dès la conception, une 
nouvelle vie humaine est créée, 
toute son hérédité est fixée À ja- 
mails, Un coeur a commencé à 
battre dix-huit jours seulement 
après la création de sa vie, Le 
foetus n'a pas encore acquis ses 
capacités totales d'être humain, 
D'ailleurs aucun d'entre nous 
n'aura atteint ce point de per- 
fection lorsqu'il mourra, (2) 


4, Entre 80% et 90% des avor- 
tements légaux au Canada sont 
pratiqués pour des raisons soi- 
disant psychiatriques, Chez bon 
nombre de ces femmes, iln'exis- 
te pas de problèmes profonds 
de santé mentale, Ce qui arrive 
en réalité c'est que, sous le mas- 
que d'un problème médical, se 
déguisent des facteurs sociaux 
et économiques. (3) 


5, L'avortement provoque un 
sentiment profond de culpabilité, 
la dépression et les troubles 
psychiques, Plusieurs compli- 
cations immédiates accompa- 
gnent souvent l'avortement par 
succion: hémorragie, infection, 
choc, perforation de l'utérus, 
réactions À l'anesthésie locale 
ou générale, (4) 


6, Le taux d'avortements théra- 
peutiques au Canada se chiffre 


l'avortement 


à 11,000 en 1970, 31,000 en 1971 
et 18 ,801 de janvier à juin 72 
(donc environ le double pour 
l'année complète 1972), C'est 
dire que le nombre d'avorte- 
ments pOur 100 naissances se 
chiffre à 8,0% en 1970, 8,3% en 
1971 et 10,1% de janvier à juin 
1972, L'Alberta se classait 
en troisième position avec 10,2% 
en 1971 et 11,5% en 1972, (5) 


Par contre, il est indéniable 
que des avortements illégaux 
ont toujours lieu, On ne peut 
en connaftre le nombre exact, 
mais les évaluations vont de 
30,000 à 300,000 war an. (6) 


Recommandations 


Nous appuyons donc: 


a) Que les lois canadiennes doi- 
vent correspondre aux données 
actuelles de la science et réflé- 
ter ce respect de la vie humaine 
qui caractérise notre société, 
Pour ces raisons et considérant 
que le nombre d'avortements au 
Canada depuis 1969 va toujours 
on s'accroissant, nous deman- 
dons que la législation sur l'a- 
vortement soit amendée de fa- 
çon à reconnaître et protéger 
toute vie humaine aussi bien a- 
vant qu'après la naissance, (7) 


b) Qu'on ait le plus grand res- 
pect pour la vie humaine et ce, 
dès la conception, (8) 


c) Que l'aide psychologique ef- 
ficace à toutes femmes encein- 
tes nécessiteuses se propage 
davantage, (9) 


d) L'urgence est donc bien d'ai- 
der les femmes à accepter leur 
maternité, mais cette accepta- 
tion comporte obligatoirement 
l'éducation de l'homme à la vraie 
virilité, (10) 


e) Réformer les conditions so- 
ciales insupportables et inac- 
ceptables de vie, (11) 


f) L'éducation du public, adoles- 
cents comme adultes par littéra- 
ture sur le respect de la vie. (12) 


g) Des cliniques de planification 


Mme Jeanne Noël de St- Paul est 


familiale couvrant tous les as- 
pects de l'amour conjugal, dé- 
montrant la sainteté de toute 
vie humaine, (13) 


Conclusion 


L'une des attitudes qui carac- 
térisent les sociétés les plus 
évoluées est sa sollicitude en- 
vers ses membres les plus fai- 
bles: les pauvres, les malades, 
les handicapés, les malades 
mentaux, les abandonnés, les 
infirmes et À ses membres sans 
défense encore dans le sein de 
leur mère, Plus une société 
progresse vers la MATURITE, 
plus elle respecte la dignité et 
les droits de l'être humain, 


Puissent le Canada et les Ca- 
nadiens offrir une telle preuve 
de civilisation, (15) 


La Fédération des Femmes 
Canadiennes-françaises, 
Edmonton 


(1) Le Courrier de ‘''Laissez- 
les Vivre’ No, 3 - Nov/Dec 
1971; 

(2) Dr. Heather Morris, gyné- 
cologue et obstétricienne, Wo- 
men's College Hospital, Toron- 
to - ‘'L'avortement'', 28 jan- 
vier 1971: 

(3) Ibid; 

(4) Ibid: 

(5) ''Statistique Canada'' - A- 
vortement thérapeutique au Ca- 
nada - 11 décembre 1972; 

(6) Commission Bird- Commis- 
sion royale d'enquête sur la 
situation de la femme - ‘'La 
femme et la famille'', section 
284; 

(7) Notes préparées par l'Al- 
liance pour la Vie; 

(8) Déclaration des Nations-U- 
nies 1948 - Ibid; 

(9) Association tBirth Right'! - 
Ibid; 

(10) Associ{ation 
vivre!! - Ibid; 
(11) Ibid; 

(12) "Voice of the Unborn'' … 
Second Gift of Human Life: 

(13) Western Catholic Reporter, 
Edmonton 1972 

(14) Dr, Heather Morris, Toron- 
to, 1971 - Ibid; 


’'Laissez-les 


Un premier festival 


Le veau, quel festin 


son, 


Le printemps ramène avec son 
cortège de bourgeons et defleurs 
une abondance de veau, cette 
viande tendre et délicate qui flat- 
te les palais les plus exigeants, 


A cause de satendreté, le veau 
se cuit selon diverses méthodes, 
dépendant de la découpe, Les 
côtelettes, tranches et escalo- 
pes peuvent être sautées À la 
poêle ou rôties au four, Les 
rôtis se cuisent à découvert 
dans un four à 3250F, Si la 
viande est trop maigre, la cou- 
vrir de porc salé ou de bacon 
pour la rendre plus juteuse et 
savoureuse, Enlever ce gras 
pour la dernière heure de cuis- 
son afin de brunir uniformément, 
Il est souvent même nécessaire 
d'ajouter du gras durant la cuis- 
son pour prévenir l'assèchement 
de la viande, 


Les découpes de veau varlent 
beaucoup en couleur et en gros- 
seur selon l'âge et le poids 
des animaux dont elles provien- 
nent,  Ordinairement, la cou- 
leur de la chair indique l'âge: 
rose grisâtre chez le jeune ani- 
mal, brun rosâtre chez les plus 
vieux, Sa texture est plus fine 
et plutôt veloutée, La chair du 
veau âgé est plus ferme que 
celle du jeune veau, Le veau 


. est beaucoup moins gras que les 


autres viandes et quelques mor- 
ceaux sont mêmes maigres au 
point qu'il faut ordinairement 
y ajouter du gras pour la cuis- 


Un usage modéré des aroma- 
tes et des épices, additionnés de 
vin, fait un. délice de n'importe 
quel plat, Et cette combinai- 
son accomplit des merveliles 
pour le veau, Si vous n'avez 
pas de vin blanc sous la main, 
vous pouvez le remplacer par du 
vermouth sec... Et, si vous 
désirez obtenir encore plus de 
saveur, ajouter unZzeste de citron 
râpé pendant la seconde moitié 
de cuisson, La saveur délica- 
te du veau s'accomode d'à peu 
près toutes les sauces; la plu- 
part des fines herbes et des 6. 
pices lui vont également bien, 
Et il fait bon ménage avec tous 
les légumes, 


Pour ceux qui apprécient les 
plats de veau, la simple évoca- 
tion de ce mot amène à l'exprit 
des visions d'escalopes à l'ita- 
lienne, à l'anglaise, ou pa: isien- 
ne, En effet, ces minces tran- 
ches taillées dans le cuisseau et 
bien battues qu'on appelle esca- 
lopes, se prêtent À merveille à 
mille et une préparations culi- 
naires, Les économistes ména- 
gères d'Agriculture Canada ont 
préparé ce plat d'escalopes de 
veau à la sauce aux champignons 
pour les délices de tous, La 
fine saveur du veau se marie 
admirablement à celle de la sau- 
ce aux champignons, relevée de 
céleri, de tomates et de jam- 
bon finement haché, 


Veau à la sauce aux champignons 


1 1/2 livre d'escalopes de veau (1/2! d'épaisseur) 
1 enveloppe de soupe à l'oignon déshydratée 


1 tasse de chapelure 
2 oeufs battus 

2 c. à table d'eau 
1/4 tasse de beurre 
1/4 tasse d'eau 


SAUCE 


1/4 tasse d'oignon haché 
1/4 tasse de céleri en dés 


1 tasse (4 onces) de champignons tranchés 


2 c. à table de beurre 
1/2 c. à thé de sel 
1/4 ce, à thé de poivre 


1 bofte (12 onces de sauce aux tomates) 


1/2 tasse de jambon haché fin 
1/4 tasse de carottes râpées 


Couper les escalopes en six portions, Ecraser le mélange à 
soupe avec un rouleau à pâte et ajouter à la chapelure, Mélanger 
les oeufs battus et les 2 cuillèrées à table d'eau. Tremper la 
viande dans la chapelure, puis dans les oeufs, et de nouveau dans 
la chapelure, faire brunir dans le beurre fondu jusqu'à ce que doré, 
3 à 4 minutes de chaque côté, Placer dans un plat à four graissé, 
ajouter 1/4 tasse d'eau, couvrir et cuire à 8250F, jusqu'à ce que 
presque tendre, environ 80 minutes, Découvrir et cuire jusqu'à 
tendreté, environ 10 minutes, Sauce: Sauter l'oignon, céleri et 
champignons au beurre jusqu'à ce que l'oignon soit transparent, 
environ 5 minutes, Ajouter le reste des ingrédients, Couvrir et 
mijoter lentement 20 minutes, Déposer les escalopes sur un plat 
de service et verser la sauce, Garnir de 2 ou 3 tranches d'olives 


la gagnante des deux livres of- 

ferts par le Franco aux lectri- 
ces qui participent de quelque 
manière à la page féminine, 


pour la libération 
de la femme 


Le premier festival mondial 
du mouvement de libération de 
la femme aura lieu à l'Ile de 
Man, l'automne prochain, 


Il y: a encore place pour la 
controverse, les idées des unes 
n'étant nécessairement pas cél-" 
les des autres! Mesdames, don- 
nez-nous votre opinion dès main- 


Le comité d'organisation pré- 
voit que des délégations de plu- 
sieurs pays, dont les Etats-Unis 


tenant, nous comptons sur vous! . 


: Au. sujet: de l'avortement, je … enfant; célui-ci pourtant à aisé 


pense‘ que la nature a toujours 
.Sa‘revanche,” 
‘de voir'tant dé vies meurtries et 


perdues, Tant dé grandshommes , 
ne ‘pourront jamais faire le'bien 


Le ART Dieu les avait destt- 


coublés sans —. 
teureux. daceuallte ü 


C'est un scandäle 
- fini, fous devons continuer ia lut- 


de ‘l'avortement ne pourra pas 
être adopté, Ce n'estpas encore 


te avec ‘acharnement contre untet 


: fléau. :Les.innovatéurs d'un'tel 

. crie devrafent être dénoncés et : 

«punis, ‘Un plus. grand nômbre: de: 

‘ femmes” chrétiennes ‘devraient 

:-preñdiré: la respohsabllité" ‘de’ dé ‘ 

féndre la. mère, : ‘rester: pas % 
Voilot 


et le Japon, participeront à cette 
rencontre d'une durée de sept 
jours à compter du 29 septem- 
bre, 


L'Ile de Man, qui se situe en- 
tre l'Angleterre et l'Irlande, fut 
le premier territoire européen 
à établir le droit de vote pour les 
femmes, 


C'est également à cet endroit 
que naquit Emméline Pankhurst, 
la fondatrice de l'ancien groupe 
de suffragettes en Grande-Bre- 
tagne. 


farcies, si désiré, 6 portions 


tions doivent être 


= Secrétaire-trésorière 
bilingue demandée 


Secrétaire-trésorière bilingue demandée pou 
l'Ecole Consolidée de Falher, 
accompagnées de toutes 
particularités de qualifications et adressées 
à M. Léo Garant, Falher, Alberta, 


Les applica-. 


*Delivrence”, 


Est-il possible qu'un film qui 
n'est pas musical puisse se com 
parer à une symphonie? 


Bien sûr que ouil Grâce À sa 
forme! 


Toute symphonie classique 
nous présente un thème dès l'ex- 
position, Ona deuxthèmes qui se 
développent à l'intérieur de l'ex 
position, Ensuite, au cours du 
développement le conflit se ma- 
nifeste, le thème s'agrandit, En. 
fin dans ia récapitulation on nous 
présente les mêmes thèmes qu'à 
l'exposition et cependant i1 y a 
une différence profonde, puisque 
ce thème a été exposé pendant 
toute la symphonie et a acqui 
certaines nuances, 


L'on peut examiner ‘'Déli- 
vrance!' dans cette optique, 


Trois hommes font face à 
une rivière. Ils veulent la con- 
quérir, Alors {ls s'y engagent, 


Quelle idyllel Quelle aventure! 
L'homme qui se mesure à la na- 
ture, Quelle expérience! Comme 
ils se sentent bien de vivre dans 
les entrailles de la nature, 


Mais voici que les notes frap- 
pent des cordes dissonnantes! 
Deux hommes ‘"'hillbilly'' es- 


Les téléspectateurs de CBXFT 
ont sans doute remarqué l'absen- 
ce de Jean Patenaude au petit 
écran de Radio-Canada du 12 au 
28 mars, C'est que Jean a suivi 
une période de perfectionnement 
à Montréal, Si la photo semble 
traduire le plaisir que notre an- 
nonceur a éprouvé à rencontrer 
les grandes vedettes, il ne fau- 
draft pas pour autant croire qu'il 


n'a pas travaillé! Au contraire, 


RUN 


Salent de violer deux membres 
cette équipe à quatre, Au cours 
de la bataille, l'un d'eux est tué, 
Alors - nouveau conflit - que 
doit-on faire? Quelles sont les 
conséquences? Comment sera 
t-on jugé devant la loi? Assas- 
sin? 


Et l'ami de ce feu hillibilly? 
Où a-t-il disparu? On doit se 
méfier de lui, Il a un fusil, il 
s'en servira... 


Au cours du développement, 
ces problèmes se posent et sont 
en partie résolus, 


Enfin la récapitulation: le 
trajet arrive à sa fin, Nous re- 
voyons le mêmepaysage (comme 
dans une symphonie classique, le 
thème principal réapparaft, mais 
avec beaucoup plus de significa- 
tion puisque le développement 
et tous les conflits qu'il aengen- 
drés ont eu lieu) rivière languis- 
Sante, calme, mais ce qui dans 
un premier temps nous avait 
paru comme un lieu paisible 
n'est plus, n'existe plus, Nous 
le constatons avec une certaine 
horreur, une certaine angoisse, 
quoi, Nous craignons que la 
main réapparaisse - qu'elle sor- 
te hors de l'eau et trahisse ces 
hommes qui ont vécu cette bi- 
zarre expérience, 


cette période de perfect{onne- 
ment a été intense, une sorte 
d'immersion complète dans le 
métier: écrire, lire et relire, 
étudier le rôle d'annonceur, ob- 
server les autres et même par- 
ticiper À certaines émissions, 
Par exemple, Jean a participé 
À deux émissions de la série 
‘Langage de mon pays'' avec 


‘A toi pour toujours ta 


Michel TREMBLAY 


présenté à l'Auditorium du Collège 


film symphonique 


Les cordes sont consonnan- 
tes comme elles devraient l'ê. 
tre dans une récapitulation clas- 
sique, cependant les spectateurs 
et les personnages ont fait un 
long périple ensemble, 


Nous ne pouvons plus ne voir 
que ce lac serein - nous nous 
rappelons les meurtres, la noya- 
de, les accidents, 


Ce film est une symphonie 
d'une grande envergurel C'est 
une oeuvre artistique par ex- 
cellence, 


Je vous conseille de voir ce 

film ‘'Delivrance!', Il est pré- 
senté dans les cinémas à Ed- 
monton, C'est un film sympho- 
niquel Tant au niveau de la for- 
me que du découpage, 
” Toute oeuvre artistique, quand 
on s'attache à la forme, à l'é- 
quilibre, à la composition, à la 
couleur, à la disposition des élé- 
ments, peut toujours être mise 
en parallèle avec une autre forme 
d'expression, Ce film est pour 
moi une symphonie! Il sera 
peut-être pour vous une sculp- 
ture, un tableau, ou tout sim- 
plement une gravure dont les 
éléments se retrou,ent dans 
"Delivrance"!, 


Claire Vallée 


Henri Bergeron et Raymond La- 
plante, émissions qui seront dif- 
fusées à CHFA en mal, 

De retour à Edmonton, Jean 
Patenaude que l'on dirait renou- 
velé, est déjà replongé dans son 
métier avec son habituel enthou- 
siasme, Jeanest affecté aux nou- 
velles de 18h.30, Actualité 24, et 
aux Affaires Publiques, Hebdo 1 
et Hebdo II les mercredis et 
vendredis à 21h.30 


Marie-Lou’’ 


Saint-Jean 


le samedi 14 avril à 8 30 p.m. 


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SARA 


LENS SAS ARRET ON RAS SARA TRE RAA RAR RSR RNA ER ARR CN NASA 2 


Le tour du monde avec cinq francs 


Les Editions du Jour annon- 
cent le lancement de : *Le tour 
du monde avec cinq francs "de 
Bernard Grimot, 


"Certains ont peut-être lu les 
aventures de Lavarède qui es- 
Sayait de faire le tour du monde 
avec cinq sous, Ce fut une de 
mes lectures préférées, de cel- 
les qui font rêver..."" 


Ainsi parle Bernard Grimot, 
I a vingt-quatre ans, il vient 
d'obtenir sa licence de pilote 
professionnel d'avion, il luires- 
te un an avant de passer le con- 
cours d'Air France, 


Et puis, survient l'événement 
fortuit qui déclenchera la gran 
de aventure: un ami qui lui po- 
se le défi d'utiäser cette an- 
née libre à la manière de La- 
varède, 


Le rêve de jeunesse devient 
une réalité, Le 2 juin 1971, 
Bernard Grimot quitte Paris et 
entreprend son voyage avec en- 
thousiasme, 64 livres de bagages 


Le drame de Jules 


Il serait superflu deprésenter 


Jean-Louis Roux qui a consacré 


25 ans de 5a vie au théâtre com- 
me comédien ou metteur enscè- 
ne ici, au Canada, aussi bien 
qu'à l'étranger avec le théâtre 
du Nouveau-Monde, 


Peut-être le connait-on moins 
comme auteur et traducteur, 
Pourtant, en plus de plusieurs 
textes dramatiques écrits pour la 
radio et la télévision, on lui 
doit deux pièces originales:"Ro- 
se Latulipe” présentée au théâ. 
tre d'essai de Montréal et'Bois 
brûlés, reportage étique sur 
Louis Riel présenté au théâtre 
du Nouveau-Monde en 1967 et 


par Bernard Grimot 


et un dollar, 


Le 28 janvier, 11 rentre à Or 
ly, par l'autre côté de la terre, 
Mission accomplie, 


Sans doute l'exploit de Grimot 
est-il exceptionnel, mais par 
delà l'aventure elle-même, son 
voyage reste un document hu- 
main, chaleureux - Nous citons 
l'auteur: 


"Ce périple, qui s'est donc dé- 
roulé comme une immense chaf- 
ne de solidarité, démontre qu'à 
notre époque, en dépit de nom- 
breux conflits qui meurtrissent 
le monde (...) il existe une fra- 
ternité universelle réconfortan- 
te (..) qui donne un espoir de 
paix'!, 


Î Le tour du monde avec cinq 
francs," une aventure humaine 
vêcue et racontée avec une ad- 
mirable simplicité, 


ÎLe tour du monde" avec cinq 
francs de Bernard Grimot est 
en vente au prix de $3,75 


César 


par Jean-Louis Roux 


quatre traductions de pièces an- 
glaises: On n'a pas tué Joe Hill‘ 
de Barrie Stavis," La nuit des 
rois! "Hamilet'et'Jules César: 
de Shakespeare, 


C'est cette dernière oeuvre 
que les Editions du Jour pré- 
sentent aujourd'hui, Les ama- 
teurs de théâtre anglais et fran- 
çais retrouveront dans ce texte 
la pensée générale de Shakes- 
peare traduite avec la ferveur 
et le talent d'un grand homme de 
théâtre et de lettres. 


Le drame de Jules César 
traduit ét annoté par Jean-Louis 
Roux est en vente au prix de 
$4,00 


On peut se procurer ces livres en écri- 
vant aux Messageries du Jour, 8255 rue Du- 


rocher, Montréal 303, 


Films sur l’environne- 
ment a CINE-ONF 


Pour son avant-dernier pro- 
gramme de projections publiques 
de la saison dans le cadre de 
CINE-ONF EN TOURNEE, l'Of. 
fice national du film, en colla- 
boration avec Toutimage a choisi 
de présenter des films traitant 
de la sauvegarde de notre envi- 
ronnement, sujet important s'il 
en est, 


Ainsi, la prochaine présenta- 


tion CINE-ONF qui doit avoir. 


lieu à Edmonton au théâtre de 
l'ONF (Edifice du Centenaire) le 
mardi, 17 avril À 8h,00 p.m. dé- 
butera par un court film d'anima- 
tion, ‘Le hibou et le lemming' 
et se poursuivra par ‘Compte à 
rebour'' (51 minutes, couleur) 
sur les efforts entrepris par 
l'homme pour tenter de préser- 


ver nos espèces animales; puis 
ce sera !"La fin d'un mythe'' (49 
minutes, couleur) qui pénètre 
au coeur du domaine du loup 
canadien victime de l'homme 
et de sa technologie, 


Enfin, la soirée s'achèvera 
sur le film ‘'Fièvre!! (19 minu- 
tes, couleur) qui est en quelque 
sorte un avertissement pour 
l'homme; si celui-ci ne prend 
pas la défense de la nature > pri- 
mitive, il se détruira lui-même, 


Ce .même programme sera 
présenté au théâtre de l'ONF 
à Calgary (344 - 12e avenue 
sud-ouest), lundi le 24 avril 

8h,00 p.m. en collaboration 
avec le Ciné-Club franco-cana- 
dien de Calgary, 


Page 12/Le Franco-Aïbertain, le 4 avril 1973 | 
e © 
.000 0000 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 


LA COQUELUCHE 


“Maladie contagieuse caractérisée par une toux violente” 


Voici ia nage, ton lieu de ren- 
contre. Son nom, et bien ilt'en- 
courage à attraper la maladie et à 
tousser (réagir, écrire, parler) 
très fort, 


Si tu nous fais parvenir de 
l'information sur tout sujet que tu 
crois important et qu'il faudrait 
passer aux autres jeunes, tu 
pourrais recevoir par le retour 
du courrier un long jeu d'un in- 
terprète de la chanson canadien 
ne française, offert par Lorin's 
Records d'Edmonton, 


La gagnante 
est: 
Mile Carmen Boulet 
de Falher., 


LA COQUELUCHE 
C'EST TON 
AFFAIRE 


Pour les amants 


Claude 
La # 
Leveillee 
20 chansons dont: 


Mon pays: 
Ne dis rien; 


11 est passé: 


Pour les amants; 
Les Patriotes; Emmène-moi; 


Tu m'auras: 
Si j'appelle Montréal; 


2 disques pour $6,98 


(N'oubliez pas d'inclure le 
à montant nécessaire pour cou- 
vrir les frais de poste de votre 
commande) 


LORIN'S RECORDS 
Edifice Heintzman 
10139 Jasper Ave 
Edmonton 
Tel: 424-6744 


L'école est 


PARIS (AFP) Selon un sondage 
réalisé par l'Institut français 
d'opinion publique et publié par 
""France-Soir'*, 65% des garçons 
et des filles âgés de 14-15 ans 
estiment que ‘‘l'école est utile 
pour leur avenir professionnel'!, 
Vingt pour cent considèrent que 
‘l'école pourrait être utile À 
la préparation de leur avenir 
professionnel, mais est très mal 
organisée" et enfin 20% seule. 
ment déclarent que ‘'cela ne dé- 
bouche sur rien'!, 


À la question: ‘quel est pour 
vous, le meilleur moment de la 
journée'', 51% des jeunes inter- 
rogés répondent, selon l'IFOP, 
que c'est le moment où ils re- 
trouvent leurs camarades en de- 


Claude Gauthier change sa mode e 


"Je n'ai jamais vraiment pu 
m'habituer aux interviews; je ne 
sais pas encore, aujourd'hui, 
comment répondre correctement 
et adéquatement aux questions, 
en peu de mots, d'un façon 
claire et précise, C'est une 
formation que je n'aipas,,,!' 


Claude Gauthier, qui vivait 
plutôt en marge du milieu du 
spectacle depuis une couple d'an- 
nées, s'est installé, avec safem- 
me et son fils Sébastien, qua- 
tre ans et demi, sur une fer- 
me à Hemmingford, à une qua- 
rantaine de milles au sud-ouest 
de Montréal, tout près de lafron- 
tière canado-américaine, 


Au moins un an avant d'al- 
ler vivre à la campagne, j'a. 
vais renoncer aux mondanités, 
aux grandes sorties officielles, 
Je n'assistais déjà plus auxpre- 
mières de spectacles ou defilms 
où il faut distribuer les sourires, 
les "âllos! âllos'' et se forcer 
Pour tenir des conversations su- 
perficielles, En fait, quand on 
vit vraiment dans ce monde du 
spectacle, on voit tout le mon- 
de Sans jamais rencontrer per- 
sonne pour de vrai, Aujourd'hui, 
quand j'invite des gens chez moi 
à la campagne, je leur dis d'ar. 
river tôt pour qu'on ait le temps 
de Se parler, on ne se verra 
pas souvent!!, 


‘’Mon métier qui consiste à 
écrire des chansons et à les chan 
ter, m'intéresse toujours, bien 
qu'il se pourrait qu'un beau ma- 
tin, dans cinq où six ans, ou 
avant, je décide d'en changer 
pour élever des boeufs ou fais 
re autre chose, mais si demain 
matin ça marchait fort pour moi, 
je pense que je serais forcé de 
sacrifier quelque chose de cher 
auquel je m'habitue depuis quel- 
ques mois, En revanche, ce qui 
va peut-être me sauver de re- 
tomber dans le bon vieux systè. 
me, c'est que je suis un p'tit 
peu paresseux, À la manière 
des paysans: par exemple, si on 
me proposait deux semaines à 
la Place des Arts, je m'orga- 
niserais pour n'en faire qu'une 
Semaine pour revenir plus vite 
chez moi'', 


utile 


hors de la classe, et 24% le 
temps qu'ils passent en famille 
Le plus mauvais moment de la 
journée est pour 57% des jeunes 
collégiens et lycéens le moment 
où {15 partent de chez eux, le ma- 
tin, et pour 23%, le temps qu'ils 
passent en’classe, 


Les sujets dont les adoles- 
cents aimeraient parler avec 
leurs parents sont, par ordre dé- 
croissant, leur avenir profes- 
sionnel (61%), le sens de la vie 
(36%), l'actualité (29%), leur vie 
À l'école (26%), leurs relations 
avec leurs camarades de l'autre 
sexe (25%), et les histoires de 
fâmille (12%), 


À propos de l'ambiance qui rè- 


H faut dire qu'il a de la sui- 
te dans les idées, Claude Gau- 
thier;, à l'époque où tout lui ar- 
rivait, à l'époque où son nom pa- 
raissSait en aussi gros caractè- 
res sur les affiches que celui 
des vedettes françaises, 11 per- 
sistait à dire ‘’qu'il n'y a rien 
de dramatique à ne pas être une 
vedette'!, Mais, dans ce temps- 
là, on lui avait collé cette éti- 
quette, Et pour cause: Entre 
les années ‘60 et /66, il avait 
enregistré quatre microsillons, 
dont un qui était sorti aux Etats- 
Unis sur étiquette Epic, Cette 
entrée sur leterritoire des ‘folk 
singers'' américains lui a valu 
un engagement au Carnegie Hall 
de New York et, par ricochet 
une participation au Mariposa 


gne dans leur établissement sco- 
laire, 77% des jeunes interrogés 
la qualifient de ''gaie!!, 66% 
de ‘‘studieuse!' et 74% ‘‘d'ami- 
cale", En revanche, elle est 
jugée ‘'triste'' par 15%, relâ- 
chée par 28% et distante par 28%, 


59% des lycéens et collégiens 
estiment que ‘'les enseignants 
ont du mérite de faire le mé- 
tier qu'ils font parce que les 
jeunes sont difficiles, Trente- 
neuf % affirment au contraire que 
‘les enseignants font un métier 
comme un autre!!, 


En ce qui concerne les matiè- 
res qui leur sont enseignées, les 
mathématiques viennent en tête 
comme pôle d'intérêt: elles at- 


Folk Festival, Enoutre, aucours 
de cette même année, un im- 
presario américain lui proposait 
une tournée d'un an dans les 
clubs Playboy, ‘'Mais, je n'é- 
tais pas intéressé à toute la 
taurnée, En revanche l'expé_ 
rience de chanter dans un club 
Playboy m'intéressait assez, Je 
l'ai dit à l'impresario en ques- 
tion, qui a tout de suite pensé 
au club Playboy de la Nouvelle. 
Orléans, qui, disait-1], se trou. 
ve dans une région où il y a des 
francophones. Mais, il avaitou- 
blié que les francophones de 1A- 
bas ne fréquentent pas des éta- 
blissements aussi huppés, A. 
lors j'ai chanté, dans ce caba- 
ret très très playboy, mes chan- 
sons en français, Tout ce qu'il 


tirent 30% des jeunes, Par con- 
tre 23% y sont réfractaires, 


Les jugements sur les autres 
matières sont les suivantes: phy- 


.Sique (24% pour et 11% con- 


tre), gymnastique (20% pour et 
5% contre), les sciences naturel 


prochain, 


vail peu après, 


Communiquer le plus tôt possible avec Mile Adrienne Petti- 
grew, 1508 Le Manoir, Cap Rouge, Québec, 


Emploi temporaire demandé 


En vue de perfectionner leur conversation anglaise, deux jeunes 
Québécoises de 18 ans désirent un emploi temporaire pour l'été 
Finissant une deuxtème année de CEGEP (correspon- 
dant au grade 12) vers le 15 mai, elles pourront débuter leur tra- 
Tout emploi les intéressera, qu'il s'agisse de ce- 
lui de ‘bonne d'enfants! ou de celui de ‘'waitress'!, 


vie 

y avait d'anglais dans mon tour 
de chant c'était une petite in- 
traduction que j'avais apprise 
par coeur, Ç'a été presque le 
désastre, Et puis, je m'ennuyais 
Peu de temps après cette expé- 
rience, il a fait trois émissions 
de télévision à New York, 


Après sa participation au film 
de Michel Brault ‘'Entre la mer 
et l'eau douce‘', qui mettait en 
vedette Geneviève Bujold, les 
choses se sont mises à moins 
bien marcher pour lui, ‘Il faut 
dire qu'au même moment il a 
été assez désemparé par l'avè- 
nement des Beatles: ‘J'ai été 
très influencé par eux, J'ai 
eu envie de suivre les modes 
du temps; il fallait du beep, il 
fallait que la peau des tambours 
Soit molle, il fallait des ins- 
truments électriques... Mais, 
je trouve merveilleux d'avoir 
essayé tout ça. 


D'avoir enregistré Cerf-vo- 
lant, un disque avec thème qui 


, à été fait longtemps avant Jau- 


ne de Ferland, Maintenant, je 
me suis libéré de tout ça, de 
toutes ces envies qui poussent 
à faire des chansons et des 
disques qui se démodent telle- 
ment rapidement, Parce que 
pour moi une chanson est belle 
Si j'ai envie de la chanter dix 
ans après l'avoir écrite'!, 


Aujourd'hui, Claude Gauthier 
n'habite plus sa belle maison 
neuve de Saint-Bruno, il n'a 
plus de chien de bonne race, 
Bruno Coquatrix ne parle plus 
de lui, 11 vit dans sa maison 
de ferme, Il n'essaye plus. de 
se tenir à la toute fine pointe de 
l'actualité du disque, 11 passe 
des ‘‘bons dix jours'' sans vi- 
site, Il apprend à se lever tôt 
Cet été, 11 aura un gros jardin, 
‘J'essaie de baisser mon train 
de vie, de penser le moins sou- 
vent à l'argent, pour penser à 
des choses plusintéressantes"!, 


C'est peut-être le moment de 
rappeler à Claude Gauthier que 
son Grand Six Pieds a déjà fait 
falre pas mal de chemins à pas 
mal de monde, 


les (20% pour et 16% contre), 
les langues vivantes (18% pour 
et 17% contre) l'histoire et la 
géographie, la musique et le des- 
sin (14% pour et 29% contre) 
et la littérature (138% pour et 19% 
contre) 


Samedi 


1h,15 
CINE-MA-TINEE 


"Les cloches! 


3h,00 

LES HEROS DU SAMEDI 
4h,00 

MON AMI BEN 


5h, 00 
TELECHROME 


6h, 00 

LE MONDE EN LIBERTE 

sh. 30 

LE FRANCAIS D'AUJOURD'HUI 

7h.00 

WALT DISNEY 

8h,00 

LES GRANDS FILMS 
‘Comment réussir dans les 


affaires Sans vraiment essayer"! 


10h.00 
à LE TELEJOURNAL 

D 10h.30 

POLITIQUE FEDERALE 
10h, 37 

AU MASCULIN 

11h.07 

CINEMA 


‘Jeunes filles en uniforme (Madchen 
in unifuorm)., Comédie dramatique réa- 
lisée par Geza Radvanyi, avec Lili 
Palmer, Romy Schneider, Thérèse 
Gichse et Blandine Ebinger. Une jeu- 
ne orpheline est mise dans un pen- 
sionnat où la directrièe fait régner 
une discipline militaire, Heurvuse- 
ment celle est affectée au dortoir où 
la surveillante est bienveillante. Peu 
à peu la jeune fille s'habitue à sa 
nouvelle existence mais n'est pas très 


ardente au travail. Pourquoi? (Ger- 
mano-français 58). 
Dimanche 


1h.15 
CINE-MA-TINEE 
"Les desperados de la plaine'' 


D'HIER À DEMAIN 

5h. 00 

FANTAISIE LYRIQUE 
5h. 30 

LES AVENTURES DE 
CHAPERONNETTE A POIS 
1 6h. 00 

LA FLECHE DU TEMPS 
7h.00 

QUELLE FAMILLE 
75.30 

LES BEAUX DIMANCHES 
lère partie: | 

"Les derniers Vikings!'' 


2ième partie: 


4h,30 


5h,00 
CHER ONCLE BILL 


Pièges. Comédie dramatique réalisée 
par Robert Siodmak, avec Maurice 
Chevalier et Marie Déa, La police est 
alertée par la disparition de onze jeu- 
nes filles. Une amie d’une des dispa- 
rues apporte quelques renseigne- 
ments. Elle ‘accepte d'entrer comme 
femme de chambre dans une maison 
où, croit-elle, elle trouvera l'énigme 
du drame (Fr. 40). 


3h,00 

BONJOUR 

3h,06 

FEMME D'AUJOURD'HUI 


5h.00 
L'EVENTAIL DE SEVILLE 
5h.30 
DANIEL BOONE 
6h,30 
ACTUALITES 24 


9h. 00 

LES BELLES HISTOIRES 
DES PAYS D'EN HAUT 
10h,00 

LE TELEJOURNAL 
10h,15 . 
FORMAT NATIONAL 
10h.35 

APPELEZ-MOI LISE 
11h.35 


CINEMA 
"'COQ EN PATE"' 


MAIGRICHON ET GRAS DOUBLE 
ROh. 00 


TEMOIGNAGES 

9h, 30 

HEBDO 1, 

10h,00 

LE TELJOURNAL 
10h,15 

FORMAT NATIONAL 
10h,35 


"LA FILLE SANS AME'' 


Jeudi 


3h. 00 
BONJOUR 
3h,06 


5h, 30 
JEAN-ROCH COIGNET 
6h. 30 

ACTUALITES 24 


RUE DES PIGNONS 
9h,30 


1 LA P'TITE SEMAINE 


10h,00 

LE TELEJOURNAL 
10h,15 

FORMAT NATIONAL 
10h,35 


11h,85 
CINEMA 


LE GEANT DE THESSALIE!" 


Vendredi 
3h, 00 


BONJOUR . 

3h, 06 

FEMME D'AUJOURD'HUI 
4h, 00 

BOBINO 

4h, 30 

PICOTINE 

5h,00 

LES ANIMAUX CHEZ-EUX 
5h.30 

AGENCE INTERIM 


1500 de FEMME D'AUJOURD' HUI 


1500e de FEMME D'AUJOURD'HUI 


1500e de FEMME D'AUJOURD'HUI 


Le Franco-Albertain, le 4 avril 1973/Page 13 


Les Beaux Dimanches 
Dimanche le 8 avril à 7h.30 


«Trois pièces 
dans un salon» 
d'Henri Becque, 
Anatole France et 
Georges Feydeau, 
réalisées par 
Jean Faucher 


Après la présentation du do- 
cumentaire /es Derniers Vikings, 
les Beaux Dimanches le 8 
avril inviteront les téléspecta- 
teurs de Radio-Canada à voir, à 
7h,30, trois courtes comédies 
réalisées et mises en scène par 
Jean Faucher et présentées 
sous le titre de Trois pièces 
dans un salon. . 

Cette soirée théâtrale s'ouvri- 
ra avec /a Navette d'Henri Bec- 
que, Nous nous retrouverons 
alors dans le salon d'Antonia 
où Armand, Arthur et Alfred 
feront la navette successive 
ment et même simultanément. 
Ils feront aussi la navette dans 
le coeur de la belle Antonia 
qui dans la vie doit avoir, sem- 
ble-t.il, un amant pour satisfaire 
ses caprices et ses exigences 
et un autre, plus jeune, à aimer, 
C'est ainsi qu'on verra Alfred 
regretter son rôle de protégé, 
maintenant qu'il est devenu pro- 
tecteur: Arthur briguer le rôle 
de protecteur maintenant qu'il a 
fait un héritage, et Armand ve- 
nir remplacer le dernier des 
protégés d'Antonia. La Navette 
met en vedette Andrée Lacha- 
pelle, Serge Bossac, François 
Tassé, Hubert Gagnon et Chris- 
tiane Pasquier. 

La seconde comédie au pro- 
gramme s'intitule Au petit bon- 
heur. Elle a été écrite par Ana- 


tole France en 1898. Elle met . 


en scène Germaine Sescourt, 
une jeune veuve à qui l'on fait 
beaucoup la cour et qui est un 
peu enviée par son amie Cécile 
qui, elle, n'attire jamais un re- 
gard. Au cours d'une même 
journée, deux hommes bien dif- 
férents viendront dévoiler leurs 
sentiments. Robert de Nalège, 
campagnard méditatif, solitaire 
vivant dans les bois, aura la 
manière brusque et fera sa cour 
un peu gauchement, tandis que 


de 9h.30 à 


Programmation française de CBXAT 


Jacques Chambry déploiera tout 
le charme de l'homme du mon- 
de. Au petit bonheur sera inter- 
prété par Louise Marleau, Au- 
bert Palascio, Jean-Paul Dugas, 
Monique Lemieux et Claude Ré- 
gent. 


La troisième pièce «dans un 
salon» est d'un as de la comé- 
die, Georges Feydeau, et s'inti- 
tule Mais n'te promène donc 
pas toute nue! C'est l'histoire 
d'une jeune femme insouciante 
et naîve qui a la manie de se 
promener constamment en pe- 
tite tenue. Elle a aussi le défaut 
d'être trop franche, de ne pas 

. Savoir discerner que «toute vé- 
rité n'est pas bonne à dire» et, 
à la manière des enfants, ferait 
parfois pendre n'importe qui. 
En l'occurrence son député de 
mari qui, aujourd'hui, reçoit des 
visiteurs, notamment le maire 
d'une petite ville de sa circons- 
cription et un journaliste du 
Figaro. En vedette: Lise LaSalle, 
Marc Favreau, Yvon Dufour, Mi- 
chel Dumont et Yvon Bouchard. 

Trois pièces dans un salon 
ont été réalisées par Jean Fau- 
cher, avec le concours de la 
script-assistante Lucille Leduc, 
du décoräteur Alexis Chiriaeff, 
du dessinateur de costumes Gil- 
les-André Vaillancourt, de la ma- 
quilleuse Marika Greti et du di- 
recteur technique Michet Du: 
hamel. 


Madeleine Brabant 


12h.00 a.m. 


A Rivière-la-Paix au canal 7; à Grande- 
Prairie au canal 10; à Manning au canal 12; 


let à High Prairie au canal 2. 


"Trois pièces dans un salon‘ 6h,00 SAMEDI LE 14 AVRIL 
LES PIERRAF EU ot É 
6h,30 9h,30 AM: Hebdo 1: Emissions d'affaires publiques réa- 

LE TÉLEJOURNAL ACTUALITES 24 lisée à Edmonton par Guy Pariseau, 

10h, 30 ‘7h,00 ns Chronique de la famille Tremblay 

CINE-CLUB MEETA 10h,00: Quelle famille dont l'action se passe à Montréal. 

La Stratégie de l'Araignée. Drame 9h, 00 Emission pour enfants, Nic et Pic 


[ion 30: Nic et Pic sont deux petites souris qui voya- 


gent À travers le monde en montgol- 
fière, ° 
Téléroman de Michel Faure, 


politique réalisé par Bernardo Ber- 
toluecei, avec Alida Valli, Giulio Bro- 
gi et Pippo Companini. Un homme 
veut découvrir les circonstances de 


À PROPOS... 


li murt de son père, militant com- 11h,00: La p'tite semaine 

munisle, assassiné par une main [a- 10h 15 Emission consacrée à l'actualité 
ciste on 196, La légendè de son pè- 0h, | = É 

re tient du roman policier, L'ancien- FORMAT NATIONAL 11h,8Q: La flèche du tempS scientifique canadienne et interna- 
ne maitresse du héros oriente sus tionale, 


10h,35 
APPELEZ-MOI LISE 
11h,35 

CINEMA 


Ramdam à Rio. Film d'espionnage 
réalisé par Henry Levin et Dino Maiu- 
ri, avec Michael Connors, Dorothy 
Provine et Raf Vallone. Un savant 
brésilien aux idées étranges et ex. 
centriques à découvert un moyen de 
stériliser les humains par le truche- 
ment d'un satellite radio-actif. Il 
compte vendre son inventions aux 
Chinois afin de leur permettre de 
.dominer les Américains. Le C.LA, 
envoie aussitôt un de ses agents pour 
contrecarrer les menées diaboliques 
du savant (It, 66). 


soupçons, non pas vers les milieux 
D fascistes, mais vers P'énnemi juré de 
son pure, puis ses {rois compagnons 
tr. 69}, L 


DIMANCHE LE 15 AVRIL 

Emission d'affaires publiques réa- 
lisée à Edmonton par Guy Pariseau, 
Téléroman historique de Guy Du- 
fresne, 

10h,00: Maigrichon, Gras double Les aventures de deux amis. 
10h.30: Consommateurs avertis Emission destinée à renseigner et 
à protéger le consommateur. 

Des extraits d'opéras et d'opérettes 
sont interprétés par les grands ar- 
tistes lyriques du Canada français. 


9h.00 AM: Hebdo 11: 


Mercredi 


9h.30: Les forges de St-Maurice 


Lundi 


3h.06 
1500e de FEMME D'AUJOURD'HUI 
5h,30 

DOCTEUR DOLITTLE 
6h.00 

GORRI LE DIABLE 
6h.30 
ACTUALITES 24 


3h,00 
BONJOUR 

3h.06 

FEMME D'AUJOURD'HUI 
4h, 00 

| BOBINO 


11h.00: Fantaisie Lyrique 


à 11h30: À Propos: 


Page 14/Le Franco-Albertain, le 4 avril 1973 
Le Mot Cache 
12 3 4 5 6 7 8 9 10 1 12 13 18 15 


ililofrir|r]elsfx[o[nlofc[nlel 
Aa[r|sfr}tvlolifefrfelo[wlole 
rlrlulrfsfefelcfulo[nfofufeful 
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Plrlalelsfufzlelelelo[r[efefn 
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nIRfris}ulalc}r}ofar{ele]vlofzr] 
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Blulrlelelelelelolalo[r[alelslm 
ulelafrftlelnfelulelafrfifsfefe 


s[u{s]z[wfefofafifrfafelefelels 

A= Brosse Femme Ravin 
Aucuba Brume en Rumeur 
Augeron C— Gendre — 
Auguste Clairon Gorge Sable 
Aurore Clef L- T- 
Auvent Comète Liste Tapis 
Avilir Concert Loutre Témoin 
Avoine Condyle M Teneur 
B= D Menteur Tergal 
Bagarre Désert P— Total 
Ballade Drole Plage . Truite 
Barbier Fe Postal U— 
Bavière Eclair Preuve Usine 
Béret Effroi : R— V— 
Berthon Rameau Viande 


Cartes 


EDMONTON RUBBER 


d'affaires 


LA SECURITE FAMILIALE souhaite BONNE FÊTE 
à tous ses membres suivants 


VENDREDI le 6 avril 


M, Achille DEMERS 
Edmonton 

Mme Juliana DESAULNIERS 
Lafond 

M, Léo LA COURSE 

Falher 

Mme Carmen LAVERDIERE 
Girouxville 

M, l'abbé Jean. Marie MARTINEAU 
St. Paul 

M, Jean-Paul MERCIER 
Danville, Cté Richmond P,Q, 
M, Olivier MORRISSETTE 
Edmonton 

M, Paul SICOTTE 

Edmonton 


SAMEDI, 7 avril 


Mile Rose-Aimée CARRIER 
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M, Thomas LANGEVIN 
St-Vincent 

Mme Marie-Thérèse RICHARD 
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Mme Thérèse TANNAS 
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DIMANCHE, 8 avril 


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Mme Marie-Anne DENIS 
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M. Blair DORE 

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M, Léopold HOULE 
Girouxviile 

Sr Marie Emerentienne LAUZON 
Edmonton 

Ste-Lina 

M, Yves MICHEL 
Edmonton 

M, Roland PIQUETTE 
Plamondon 

M, Ronnie TOKARZ 

Guy 

M, Emile VALLEE 
Bonnyville 


LUNDI, 9 avril 


M, Charles CIMON 
Montréal 

M, Guy GERVAIS 
Edmonton 

Mme Evelyne LACOMBE 
Edmonton 

M, Jules LACOURSIERE 
Edmonton 

M, Gérard MAISONNEUVE 
Falher 

Mme Ghislaine MARTEL 
St-Isidore 

Mme Alice RUEL 
Falher 

M, Thomas SCHAUB. 
Edmonton 


MARDI, 10 avril 


Mme Anna ARSENAULT 
Edmonton 

M. Guy BEAUDRY 

Edmonton 

M, Rolland BENOIT 
Vegreville 

M. Gérard BLANCHETTE 
Yellowknife 

R,P, Louis-Clément LATOUR 
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DR.J.-P, MOREAU 


M, Wilfrid LOISELLE 
Girouxville 

M. Albert PARENT 
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Sr Agnès YUHAS 
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MERCREDI, 11 avril 


M. Benoit AUBIN 
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Sr Claire BARIL a,s,v, 


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Mme Sylvianne DION 
Donnelly 

Mme Madeleine DUROCHER 
Lac La Biche 

M, Emile LEFEBVRE 
St-Paul 


JEUDI, 12 avril 


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Jeudi le 5 avril 
Les vieillards du Château de Legal 


Vendredi le 6 avril 
La paroisse cathédrale de St-Paul 


Samedi le 7 avril 
Le Conseil La Vérendrye des Chevaliers de 
Colomb, Edmonton 


Lundi le 9 avril 
La paroisse cathédrale de McLennan 


Mardi le 10 avril 
Les familles Raoul Lambert et Réal Levasseur 
de Guy 


Mercredi le 11 avril 
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Jeudi le 12 avril 
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Vendredi le 13 avril 
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Samedi le 14 avril 
Les Révérendes Soeurs de la Providence 


Lundi le 16 avril 
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Mardi le 17 avril 
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Mercredi le 18 avril 
La famille de M, et Mme Laurent Guindon de 
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O) En attendant mon enfant, 
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OC: Recettes au blender, J, Huo 
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[) Votre avenir par les cartes, L. Stanké 


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Page 18/Le Franco-Albertain, le 4 avril 1973 


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Plus de deux cents femmes font le bilan des défis 
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